Vie au travail

Du mieux pour les télétravailleurs

FOCom a été entendue par la Direction, qui accepte de négocier un avenant à l’accord télétravail signé en 2013 à Orange. Pour FOCom, c’est une occasion d’améliorer les dispositifs et engagements déjà en place, en tirant des enseignements de sa mise en œuvre pendant ces trois ans et c’est aussi la possibilité de prendre en compte les évolutions de l’entreprise notamment liées à la digitalisation. Ainsi, nous revendiquons la revalorisation à 300€ de la somme forfaitaire annuelle versée aux salariés télétravailleurs à domicile et son extension à ceux qui ont opté pour un volume de jours mensuels.  FOCom réclame que les télétravailleurs d’Orange bénéficient des chèques déjeuner (voir notamment nos brèves des 23 avril et 31 octobre 2016) et demande également un cadrage plus clair dans l’accord afin d’éviter toutes déviances d’application de ce dernier sur le terrain : FOCom dit NON aux critères « locaux » d’octroi du télétravail !  Enfin, dans un souci d’équité, la disposition permettant aux TPS télétravailleurs d’être sur site un jour par semaine doit être étendue à l’ensemble des salariés en temps partiel.

FOCom engagée à l’international sur la digitalisation

Comment résister aux conséquences néfastes de la digitalisation de l’économie sur les conditions de travail, l’emploi et les statuts des salariés ? Tel est le thème qui préoccupe les organisations syndicales de tous les continents affiliées à l’UNI. FOCom prend toute sa place dans ce débat aux côtés des représentants syndicaux des entreprises de l’Information et Technologie (IT) réunis à Berlin cette semaine. En effet, ce sujet nous a beaucoup mobilisés à Orange pour aboutir à des accords importants mais qui requièrent toute notre vigilance pour leur mise en œuvre et pour les faire évoluer autant que nécessaire.

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Une des fresques qui ornent les restes du mur de Berlin.

En 2017, déconnectés !

deconnectesLes médias s’en sont largement fait l’écho : dorénavant les entreprises de plus de 50 salariés devront engager des négociations pour mettre en place des dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques.
À défaut d’accord, l’employeur devra élaborer une charte définissant les modalités de l’exercice de ce droit.

Lire le tract : En 2017, déconnectés !

Droit à la déconnexion ?

Dorénavant les entreprises de plus de 50 salariés devront engager des négociations « de dispositifs de régulation de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale ». A défaut d’accord, l’employeur devra élaborer « une charte » définissant les « modalités de l’exercice de ce droit » et prévoyant des « actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques ». On regrettera que ce nouveau « droit » ne soit accompagné ni de mesures contraignantes ni de sanction, mais laissé à la bone volonté des employeurs.
Concernant Orange, le droit à la déconnexion, déjà reconnu dans l’accord sur l’équilibre vie privée, vie professionnelle du 5 mars 2010 (art. 3, p. 4) a été complété par l’accord sur l’accompagnement de la transformation numérique signé par FOCom le 27 septembre 2016. Pour nous le seul principe du droit à la déconnexion ne suffit pas, en particulier si la pression exvessive de la charge de travail ou des délais demeure. Nous avons négocié et obtenu que soit associée au droit à la déconnexion une analyse des causes des usages excessifs des outils numériques comme par exemple l’organisation du travail, la charge de travail, les modes managériaux, l’absence de formation aux nouveaux usages (art. 3.2 p. 18). Aujourd’hui, si à Orange des dispositifs sont donc bien prévus pour le droit à la déconnexion, il s’agit maintenant de veiller à leur mise en oeuvre concrète.

Neutralité à Orange

A l’occasion du 9 décembre, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, FOCom réaffirme son attachement aux valeurs républicaines de Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité. Cela signifie pour nous qu’il faut empêcher le communautarisme et l’intolérance qui empoisonnent la vie sociale de se réfracter dans l’entreprise. Nous nous félicitons de l’existence à Orange d’une Charte de la Neutralité qui établit notamment que « l’application du principe de « neutralité » en entreprise permet le respect de toutes les diversités, de toutes les convictions et préserve la qualité de la relation de travail. Elle rappelle également très opportunément que « l’entreprise ne peut tolérer aucune remise en cause du principe d’égalité entre femmes et hommes. »