En 2011 l’Organisation des Nations unies (ONU) a reconnu pour la première fois que l’accès à Internet est essentiel à la réalisation de droits fondamentaux au même titre que la liberté d’expression et d’opinion. Reconnu par l’Union européenne comme essentiel à l’exercice des libertés fondamentale, l’accès à internet est pourtant un droit encore bafoué.
Créer un service universel du téléphone étendu à « un débit suffisant pour permettre l’accès à Internet » est assurément une bonne idée. Encore faut-il donner aux opérateurs les moyens de l’assurer. De par son rôle et son expérience historiques, Orange est évidemment l’opérateur le mieux placé pour assurer cette mission. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, se dit ouvert à l’idée d’une sorte de service universel du « bon haut débit » à 8 Mbits/s qui pourrait être créé à l’occasion de la transposition cette année du code européen des télécoms. Il faudrait parallèlement qu’il cesse de mettre des bâtons dans les roues à « l’opérateur historique » afin de lui permettre d’investir encore davantage, y compris dans des zones peu rentables. Les amendes à répétition, une régulation défavorable, le maintien d’une concurrence artificielle et de tarifs anormalement bas ne vont pas dans le bon sens…