Le 30 septembre, la présidente de la cour d’appel de Paris a communiqué le verdict en appel des ex dirigeants de France Télécom.
Les peines allégées ont choqué, voire indigné, à la fois les victimes ou familles de victimes, ainsi que les parties civiles dont FOCom. La relaxe de deux cadres condamnés en première instance a été douloureuse à entendre.
Effacées les peines d’emprisonnement ferme pour Didier Lombard et Pierre Louis Wenes, la durée totale a été transformée en sursis.
Malgré ces allégements qui font débat, nous n’oublions pas le verdict condamnant en première instance Orange-ex France Télécom, qui a été la première société du CAC 40 à être condamnée pour « harcèlement moral institutionnel ».
Lors de la conférence de presse, FOCom insisté sur le fait que ce verdict de condamnation, devait servir à briser l’omerta dans les petites et grandes entreprises et à libérer la parole des victimes pour construire une résistance au harcèlement, sous toutes ses formes. En tout cas, si Orange considère que ce verdict tourne la page France Télécom, elle se trompe, cette entreprise et ses dirigeants ont un devoir de mémoire envers les victimes et leurs familles, ils ont une responsabilité pénale qui à tout moment peut être engagée à nouveau en cas de manquement aux obligations de santé et sécurité vis-à-vis des salariés.
Lire le communiqué de presse FOCom