Les outils numériques reposent sur des algorithmes utilisés dans de nombreux domaines. De plus en plus sophistiqués, ils sont à la fois une source de progrès mais également de risques pour nos libertés. Lors de leur conception et leur déploiement, certaines dérives ont été relevées notamment en termes de discrimination comme des algorithmes avec des biais sexistes pour trier les CV. Le 3 mai, le parlement européen a adopté une résolution sur l’intelligence artificielle à l’ère du numérique. Le maillage législatif devrait se baser sur ses recommandations, l’objectif étant d’introduire des règles contraignantes pour les systèmes d’IA et ainsi répondre à des inquiétudes d’ordre éthique et juridique.
Pour FOCom, les avancées permises par ces technologies ne sauraient s’effectuer au détriment d’une partie de la population, ni au prix d’une surveillance généralisée, ce qui exige du pouvoir législatif européen une réglementation internationale favorisant l’innovation tout en respectant les droits fondamentaux, la vie privée et les principes démocratiques.