Une nouvelle fois, la Commission européenne fait pression sur l’Arcep suite aux derniers ajustements réglementaires entrepris sur le marché de la fibre par le régulateur. L’opérateur visé est bien entendu Orange qui est de loin le plus gros investisseur en matière de réseau et remporte en conséquence plus de 70 % de parts sur le marché de la fibre. Ce qui chiffonne les obsédés de la concurrence. A quatre ans de l’échéance du plan France Très Haut Débit, alors que les autorités s’alarment du retard pris et que des élus se plaignent à juste titre de la persistance de la fracture numérique, il est tout de même paradoxal de demander l’affaiblissement du principal acteur du déploiement FttH en France. On a plus que jamais envie de dire « laissez-nous investir et travailler en paix ! » D’autant que le deuxième acteur en présence, SFR, joue impunément, et depuis trop longtemps, les troublions dans une situation déjà très tendue.