C’est en tout cas la prétention affichée par Michel Combes. Le Directeur Général d’Altice et Président de SFR Group (Numericable-SFR), qui s’était déjà illustré par un plan social record chez Alcatel-Lucent, s’est déclaré « heureux d’avoir trouvé un accord avec les syndicats (signé le 4 août avec les seules CFDT et UNSA il prévoit de ramener les effectifs de 15000 à 10000 – note de la rédaction) pour aider notre entreprise à devenir plus compétitive… SFR a besoin d’être modernisé, comme je l’ai déjà dit par le passé. Cet accord est une bonne nouvelle, non seulement pour l’entreprise mais également pour ses employés. »
Il a estimé que ces mesures permettront à SFR d’atteindre ses objectifs et de devenir le premier opérateur français. On voit mal comment cette coupe sombre d’un tiers de ses effectifs permettra à SFR d’enrayer l’hémorragie de ses abonnés et la chute constante de son chiffre d’affaires. Les rodomontades cyniques ne masquent pas que pour ces « grands stratèges », essentiellement intéressés par leurs profits à court terme, ce sont les salariés qui doivent trinquer.