Santé

L’e.santé chez Orange

Orange Business Services a annoncé le 2 février un accord d’acquisition d’Enovacom, éditeur de logiciels dédiés au secteur médical. Dans les prochaines semaines, Enovacom intègrera Orange Healthcare, l’antenne santé d’OBS qui va ainsi enrichir son offre B2B.
Fondé à Marseille en 2002, Enovacom était déjà partenaire d’OBS dans le cadre d’appels d’offres. Avec 140 employés, l’entreprise enregistrait un chiffre d’affaires de plus de 9 millions d’euros en 2016.
Thierry Bonhomme, directeur d’OBS a indiqué : « La santé est un domaine où Orange a à la fois de la légitimité et une ambition forte, dans la mesure où le numérique peut apporter des réponses visant à faciliter la vie des patients, qu’il s’agisse de l’accompagnement des personnes âgées, des maladies chroniques ou de la médecine ambulatoire. »
FOCom souhaite la bienvenue aux salariés qui vont rejoindre le Groupe et se félicite de cette internalisation au sein du Groupe Orange d’une nouvelle activité porteuse d’avenir qui, nous l’espérons, sera suivie de nombreuses autres.

L’Assemblée ne reconnaît pas le burn-out comme maladie professionnelle

Soutenue par de nombreux acteurs sociaux dont FO, la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle a été rejetée par l’Assemblée nationale jeudi 1er février. L’adoption d’une loi reconnaissant que le syndrome d »épuisement professionnel est, comme son nom l’indique, imputable au travail impliquerait la responsabilité de l’entreprise, ce qui en chagrine beaucoup côté patronat. Concrètement une telle évolution législative aurait permis aux 400.000 salariés atteints de cette maladie chaque année d’être totalement indemnisés pour le paiement de leurs soins.

Les accidents du travail en baisse, sauf ceux liés à une « affection psychique »

Selon un rapport de l’Assurance maladie publié mardi 16 janvier, parmi les 626.000 accidents du travail comptabilisés en 2016, 10.000 ont concerné des affections psychiques. Et alors que les arrêts du travail pour raisons « classiques » sont en baisse, les arrêts pour « affections psychiques » sont en hausse.
Les femmes sont les plus concernées parce qu’elles sont plus représentées que les hommes dans des secteurs très exposés, où les agressions et les menaces sont plus nombreuses et les conditions de travail très tendues. Le secteur du médico-social compte 20% des affections psychiques donnant lieu à un arrêt de travail alors qu’il n’emploie que 10% des salariés. Viennent ensuite le transport de personnes et le commerce de détail. Ces trois secteurs concentrent la moitié des affections psychiques qui touchent les salariés.
A noter que la durée de ces arrêts maladie est presque deux fois plus longue que pour les autres arrêts : 112 jours contre 65. Le coût de ces pathologies est estimé à 230 millions d’euros.
Des données à méditer au moment où, notamment, le rôle des CHSCT est considérablenent affaibli avec la fusion des IRP.

Un salarié sur cinq ne prend pas son arrêt maladie

Une enquête de Malakoff Médéric montre que près d’un salarié sur cinq ne respecte pas l’arrêt maladie du médecin. 7% ne s’arrêtent qu’une partie du temps recommandé. Et 12% ne s’arrêtent pas du tout. Chez les 18-34 ans, c’est par souci de « ne pas se laisser aller » et ensuite pour ne pas être pénalisé par le jour de carence. Les cadres ne s’arrêtent pas par peur de la surcharge de travail à leur retour et aussi par impossibilité à déléguer. Les ouvriers plutôt par crainte de perdre leur prime d’assiduité.
A noter que 39% des salariés qui n’ont pas respecté leur arrêt de travail disent le regretter. D’abord à cause de l’impact sur leur productivité et la qualité de leur travail. Ensuite parce que, du coup, ils n’ont pas pu se soigner correctement et bien se rétablir (53%).

Mutuelle fonctionnaires : mode d’emploi

Alors que la Mutuelle Générale débute sa campagne d’information relative à la mise en place du contrat collectif santé pour les fonctionnaires en activité d’Orange, vous êtes nombreux à nous interroger sur certains points de cette mise en œuvre.
Voici un résumé des différentes situations et éventualités qui s’offrent à vous :
1 – vous êtes actuellement adhérent statutaire auprès de la Mutuelle Générale : vous bénéficiez « d’office » du contrat collectif santé, à compter du 1er janvier 2018, il vous faut juste finaliser votre affiliation et celle de vos ayants droit (comme les enfants par exemple, qui sont pris en charge par le contrat jusqu’à 26 ans dans certains cas, ainsi que les conjoints à charge) et retourner à la MG, lorsque vous l’aurez reçu, le Bulletin Individuel d’Affiliation.
Tout «le reste», en particulier le précompte des nouvelles cotisations sur votre salaire est automatique, vous n’avez pas besoin d’intervenir
2 – vous êtes actuellement adhérent statutaire auprès de la Mutuelle Générale, mais ne souhaitez pas entrer dans le contrat collectif au 1er janvier 2018 parce que vous allez faire valoir vos droits à la retraite pendant l’année 2018 : vous devez alors formuler une demande de dispense (attention cette dispense ne vaut que pour partie ou pour totalité de l’année 2018, pas au-delà) attestant de votre adhésion individuelle statutaire auprès de la MG et surtout ne renvoyez pas le Bulletin Individuel d’Affiliation que vous allez recevoir.
Un départ en retraite programmé en 2018 ne vous empêche absolument pas d’entrer dans le dispositif du contrat collectif – c’est à vous de peser les avantages et inconvénients
3 – vous êtes actuellement assuré « ailleurs » qu’à la Mutuelle Générale :
si vous souhaitez bénéficier du contrat collectif, il sera nécessaire de résilier votre couverture santé en cours de validité auprès de votre assureur.
– Si votre résiliation peut prendre effet au 1er janvier 2018, retournez votre Bulletin Individuel d’Affiliation et c’est tout.
– Si votre résiliation ne peut être prise en compte pour le 1er janvier, formulez une demande de dispense précisant votre date de fin de contrat individuel en cours (afin de ne pas vous retrouver avec 2 cotisations)

Vous trouverez dans la documentation envoyée par la MG les autres cas de dispenses prévus par la Loi (par exemple, votre conjoint(e) bénéficie au sein de son entreprise, d’un contrat santé à caractère obligatoire pour lui (ou elle), incluant, également à titre obligatoire le/la conjoint(e).

Depuis le 15 septembre, un lien est mis en place dans Anoo pour vous aider dans vos démarches :
– Descriptif des garanties du contrat collectif
– Descriptif des cotisations et simulateur de calcul
– FAQ
– … / …
et la Mutuelle Générale vous propose une hot line animée par 12 personnes exclusivement dédiées au contrat collectif Orange – N° 09 69 32 23 25