La consultation obligatoire pour tous les salariés pourrait passer de deux à cinq ans, les visites restantes étant assurées par des infirmiers. La fiche d’aptitude, remise à chaque salarié à l’issue de chacune des visites, serait quant à elle purement et simplement supprimée et remplacée par une “attestation de suivi”. La délivrance de l’aptitude avec réserves qui permet des aménagements de poste en cas de maladie, d’usure ou de handicap, serait “plus strictement encadrée”. Tout cela selon un rapport sur la médecine du travail qui vient d’être remis au gouvernement pour répondre à sa “volonté de simplification”. Et dont FO conteste bien entendu le bienfondé.
Désaccord mutuel
L’accord sur le financement de la complémentaire santé pour les fonctionnaires d’Orange a été signé le 6 février par plusieurs organisations syndicales. Il va donc s’appliquer. Son contenu peut se résumer ainsi. Les fonctionnaires d’Orange percevront une aide sous forme de prime de :
– 25€ bruts par mois à compter du 1er janvier 2015 soit 300€ pour l’année
– 37,5€ bruts par mois à compter du 1er janvier 2016 soit 450€ pour l’année
Nous sommes loin des 654€ annuels en partie défiscalisés, perçus en moyenne par les contractuels.
La Direction a décidé de maintenir une inégalité de traitement qui dure depuis 14 ans.
Les signataires de cet accord ont accepté une prime au rabais en échange “d’un groupe de travail portant sur l’étude des conditions de mise en place d’un régime collectif de complémentaire santé”. C’est-à-dire en échange de rien.
FOCom ne s’est pas associée à cette injustice. Avec les milliers de collègues qui ont signé sa pétition, elle maintient la revendication qu’elle formule depuis des années : la prise en charge immédiate à hauteur de 60% de la cotisation mutuelle pour les fonctionnaires avec un minimum de 654€ annuels.
Complémentaire santé : FOCom exige la justice
Vous avez été des milliers à signer la pétition demandant l’égalité de traitement des fonctionnaires par rapport aux contractuels concernant le financement de la complémentaire santé. Lors de sa séance du 3 février le Comité Central d’Entreprise examinait le projet d’accord. A cette occasion, la délégation FOCom a remis à la Direction les signatures demandant qu’elle tienne son engagement de traiter équitablement son personnel, et par conséquent de réévaluer la contribution financière de l’entreprise à hauteur de ce que perçoivent les contractuels. C’est une question de justice !
Donner des jours au lieu de les perdre
Vous avez la possibilité, depuis la loi du 9 mai 2014, de faire don d’une partie de vos jours de repos non utilisés pour aider des collègues qui ont un enfant gravement malade. Au lieu que ces jours soient écrêtés et perdus ils pourront être versés sur un fond de solidarité via une simple déclaration dans Anoo. FOCom regrette que l’entreprise n’ait pas accepté de négocier avec les organisations syndicales pour améliorer les conditions d’octroi et d’utilisation. Ainsi nous aurions voulu que l’entreprise participe également à cette solidarité en contribuant à l’alimentation du fond. Nous aurions également souhaité que le bénéfice de ce type de jours soit étendu aux salariés dont le conjoint est gravement malade. Et que le nombre de jours utilisables par les salariés en difficulté ne soit pas plafonné, c’est aux médecins de définir pendant combien de temps la présence du parent auprès de l’enfant malade est nécessaire.
Il faut sauver les CHSCT
Le patronat veut fondre toutes les institutions représentatives du personnel dans une instance unique ce qui ferait disparaître les CHSCT. Or cette instance est essentielle pour les salariés : Les CHSCT disposent de moyens d’urgence. Ses représentants peuvent inspecter des lieux de travail, mener des enquêtes, recourir à des experts indépendants voire déclencher des procédures de danger grave et imminent et lancer des alertes dans les situations graves. Comme le rappelle la pétition que nous invitons à signer :
“Chez France Telecom entre 2009 et 2010 les CHSCT de l’entreprise ont joué un rôle essentiel dans le traitement de la crise humaine et sociale.”