Le rapport SECAFI sur l’enquête triennale nous a été présenté lors du CNSHSCT d’octobre 2016. A cette occasion, FOCom a interrogé l’entreprise sur les suites qui seraient données notamment en local : comment les CHSCT allaient s’approprier ces données ? De quel accompagnement et moyens bénéficieraient-ils ?
Après six mois, le constat est plus que mitigé:
– la majorité des présidents de CHSCT se contentent d’une information sur une séance qui ne donne lieu à aucun plan d’action,
– d’autres proposent une liste d’actions aléatoires, parmi lesquelles les élus de CHSCT doivent déterminer celles qu’ils retiendront,
– ailleurs un travail de fond est mené en commission Risques Psycho Sociaux,
– ou encore les élus CHSCT ont dû déposer un droit d’alerte pour être entendus comme à l’AD Limousin Poitou Charentes.
Nous rappelons que la finalité de cette enquête est d’aboutir sur un plan d’actions pluriannuel permettant de faire de la prévention sur les RPS. Pour FOCom, le bilan à date ne semble pas permettre une telle mise en œuvre. Nous demandons à la direction de bien vouloir mener des actions correctives au plus tôt.