Rémunération – carrières

Participation intéressement 2021

Suite aux résultats 2020 du Groupe Orange, présentés par la Direction ce 18 février, vous trouverez ci-dessous les montants de la participation qui sera versée sur la paie d’avril et de l’intéressement qui sera versé sur celle de mai, si vous choisissez cette solution plutôt que le versement sur votre PEG ou votre PERCO.
Sans choix de votre part :
– la participation est versée pour moitié sur le PERCO et pour l’autre moitié sur le PEG,
– l’intéressement est versé sur le fonds Equilibris du PEG.

(1) le calcul sur le premier niveau de salaire prend en compte le salaire plancher prévu par l’accord. Les données  sont calculées pour un salarié à temps plein et sans absences sur 2020.

Grâce aux accords intéressement et participation signés par FOCom, vous allez bénéficier en 2021 d’un montant de rétribution collective allant de 0.8 à 1.8 mois de salaire. Cependant, si le montant de l’intéressement atteint le maximum possible, les objectifs de tous les indicateurs de performance ayant été dépassés, nous déplorons une diminution sensible de la participation.
En effet, fondée sur les résultats d’exploitation, deux éléments l’ont affectée :
–  les coûts directement liés au COVID (EPI, masque, gel),
– l’augmentation des créances clients résultant de la crise (les comptes consolidés du groupe révèle un débit de 488 millions d’euros pour 2020, plus de dix fois supérieur à celui de 2019).
Pour FOCom, il est inacceptable que les salariés paient le prix de la crise sanitaire : les créances de nos clients et les mesures liées à la Responsabilité Sociale de l’Entreprise ne doivent pas être mis au débit des salariés du Groupe ! Il est intolérable que le montant de la participation diminue précisément l’année où la crise sanitaire a rendu les conditions de travail plus difficiles. C’est pourquoi nous exigeons un supplément de participation compensatoire.

Et, au regard de l’investissement exigé du personnel, qui doit déployer de nouvelles compétences et des capacités d’adaptation exceptionnelles pour répondre aux défis du plan stratégique, et des 20 centimes supplémentaires de dividendes versés aux actionnaires, soit plus de 510 millions d’euros, nous continuons à revendiquer :
– le 13ème mois en plus des mesures salariales et de rattrapage que nous attendons de la négociation salariale,
– une prime immédiate de performance pour tous,
– un plan d’attribution d’actions gratuites pour atteindre 10 % du capital détenus par les salariés (ambition affichée par Stéphane Richard en 2016).

Les résultats d’Orange confortent notre exigence d’une autre politique sociale

Malgré la crise sanitaire qui a impacté les domaines Voix et Data du segment de marché Entreprises et plus généralement les ventes d’équipements et terminaux mobiles, les résultats financiers 2020 du Groupe sont en sensible hausse, portée essentiellement par la France et l’Afrique & Moyen-Orient.
L’annonce de ces résultats a été l’occasion pour l’entreprise d’annoncer les contours du plan d’économies nettes de 1 Md € de coûts indirects à réaliser d’ici 2023. La moitié portera sur les frais généraux et de personnels ce que nous contestons une nouvelle fois. Les 2/3 de ce plan d’austérité toucheront la France, à l’exception des filiales de SI & IT.
Parallèlement on apprend comment sera allouée en 2021 et 2022 la manne de 2,2 Mds liée au remboursement d’impôt décidé par le Conseil d’Etat à Orange. Près d’un quart (soit plus de 500 M€) sera consacré au supplément de 0,20€  du dividende tandis que seulement 200M€ seront attribués à une Offre Réservée aux Personnels (ORP dont les modalités demeurent inconnues) et aux projets RSE.
Au vu des résultats obtenus grâce aux efforts exceptionnels consentis par les personnels tout au long de 2020, et ce malgré la crise, il est inadmissible pour FOCom que la Direction lésine sur l’accompagnement du télétravail, le maintien de la PVC et de la PVM, l’attribution d’une prime exceptionnelle pour tous ou la distribution d’actions gratuites au personnel. A la veille de négociations portant sur la rémunération (NAO, participation, PERCO), FOCom réitère son exigence d’une politique salariale beaucoup plus ambitieuse. L’annonce de la diminution du montant prévu pour l’intéressement et de la participation de 2021 (310 millions d’euros alors qu’il s’élevait à 337 millions en 2020) est un très mauvais signal.
Et, parce qu’il ne peut y avoir de performance économique sans performance sociale, FOCom exige que la Direction réévalue également sa politique de reconnaissance des compétences et qualifications. C’est particulièrement justifié au regard des adaptations demandées aux salariés pour réaliser les transformations  de l’entreprise, qui ne se sont pas ralenties malgré la crise sanitaire, le lancement du nouveau plan stratégique coïncidant avec le début de celle-ci.

Défendre nos parts variables

FOCom demande, conformément à l’engagement pris par notre PDG lors de la VIF du 26 novembre, qu’il n’y ait pas de baisse des parts variables. Les salariés ont tous souffert de la crise sanitaire qui dure maintenant depuis près d’un an. La Direction  n’a pas encore réalisé d’évaluation chiffrée mais elle déclare qu’à priori il ne devrait pas y avoir d’écart significatif avec les parts variables versées en 2019. Elle a choisi de faire cependant un comparatif englobant l’ensemble des métiers et portant sur toute l’année 2020 plutôt que de comparer population par population sur des périodes précises. Cette vision macro risque de masquer des écarts qui ne seront donc pas corrigés, ce qui serait en contradiction avec les engagements pris. L’ensemble des parts variables doivent avoir un niveau au moins équivalent à celui de 2019, y compris pour les cadres qui ont déjà été pénalisés sur leur PVM.

PPCR : la direction nous répond « non » !

La réponse de la direction à notre courrier du 9 décembre est tombée. Nous demandions que la réforme indiciaire liée au PPCR ne profite pas qu’à la retraite mais également aux fonctionnaires en activité. Nous demandions qu’ils bénéficient de l’augmentation de rémunération liée aux nouvelles échelles. La direction en a décidé autrement : le gain indiciaire sera repris sur le complément salarial. Une mesquinerie de plus alors qu’Orange vient de récupérer 2,4 Mds à l’issue d’un litige fiscal. La première raison donnée est qu’il était indiqué dès 2016 que la transposition à Orange des évolutions indiciaires se ferait en transformant une partie du complément salarial en points d’indice pour la retraite. La direction nous aurait prévenu, nous n’avons donc rien à dire !
Le deuxième argument est qu’il y a pire ailleurs ! Les postiers et autres fonctionnaires n’auraient pas eu les augmentations obtenues à Orange. Faut-il rappeler ces augmentations salariales, obtenues en particulier grâce à la pugnacité de FOCom lors des négociations salariales annuelles, ne compensent que partiellement le gel du point d’indice et évitent un trop grand écart entre fonctionnaires et contractuels de l’entreprise effectuant le même travail et assumant les mêmes responsabilités. Enfin la direction fait valoir que seuls les fonctionnaires d’Orange bénéficient d’un régime de couverture des frais médicaux. Quel rapport avec la réforme indiciaire ? Mystère ! Rappelons que le contrat groupe a été arraché après des années de lutte, de pétitions et de négociations et que, là aussi, il s’agissait d’une simple décision de justice puisque les contractuels bénéficiaient depuis longtemps d’un tel contrat.
FOCom s’insurge contre ces arguties qui masquent la volonté de faire des économies de bout de chandelle sur le dos des fonctionnaires.

Participation réévaluée


FOCom a signé un avenant à l’accord de participation pour que les jours d’ASA ou de congés maladie pour garde d’enfant de moins de 16 ans ne soient pas soustraits du temps de présence pour calculer la participation à venir. Sans notre signature, les salariés auraient été pénalisés pour des absences dues à la pandémie.