Rémunération – carrières

inFOrému de juin 2017

inFOrému spéciale infirmier(e)s
Dbis minimum !

En 1993 les postes d’infirmier(e)s du service de prévention ont été reclassifiés en D. Depuis, la situation de ces personnels est restée très disparate et aujourd’hui 61% sont en II.3, III.1 ou D et ne sont donc toujours pas au niveau cadre.
Pourtant tou(te)s les infirmier(e)s devraient être cadres si l’on veut être en cohérence avec :

  • la décision de proposer dès 2010 aux infirmier(e)s de de la fonction publique hospitalière un reclassement en catégorie A,
  • la loi du 20 juillet 2011 et le décret du 30 janvier 2012, relatifs à l’organisation de la médecine du travail qui apportaient des évolutions en termes d’exigences de formation : IDE avec formation en santé au travail obligatoire avant l’embauche ou
    dans l’année qui suit,
  • les engagements de l’entreprise tels que définis lors du Comité de Coordination France de 2013.

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Nouvelles sur l’intéressement 2017

La dernière réunion de négociation sur l’avenant à l’accord d’intéressement trisannuel 2015/2017 vient de se terminer. Il s’agit d’une négociation annuelle qui permet aux salariés d’Orange SA de toucher de 3.3 à 9.1 % d’équivalent salaire annuel supplémentaire (chiffres 2016).  En sa qualité de négociateur et de signataire, FOCom a défendu l’idée que les niveaux des indicateurs retenus pour le déclenchement de l’intéressement soient les plus réalistes possibles, car plus les résultats pris en compte sont atteints et dépassés, plus le niveau d’intéressement est élevé.
Depuis plusieurs années maintenant les indicateurs de déclenchement sont de deux natures :
– un indicateur financier de performance opérationnelle (IPO) qui est égal à l’EBITDA retraité diminué de certains investissements. Il pèse pour 70 % dans le calcul,
– un indicateur composite de qualité de service client de l’ensemble des marchés de clientèle, (résidentiels, professionnels, entreprises et grands clients) qui pèse pour les 30 % restants.
Après échanges, il a été acté de neutraliser cette année l’indice « grands clients », car leur degré de satisfaction pourrait être affecté par des causes règlementaires exogènes à Orange, ce qui affaiblirait le résultat global et donc le niveau d’intéressement. Pour FOCom l’intérêt est que les salariés bénéficient à plein du mécanisme d’intéressement.

Actions gratuites pour tous !

A quelques jours de l’ouverture de discussions sur le plan 2020 d’actions gratuites, FOCom réclame plus que jamais un plan pour faire croître rapidement la part de l’actionariat salarié. D’abord car la part du capital détenue par les salariés est stratégique face aux dangers d’OPA qui guettent Orange.  Pour atteindre son objectif de constituer un pôle d’actionnaires salariés pesant 10% du capital à moyen terme, la direction doit faire un effort significatif en termes de distribution d’actions gratuites. Ensuite, si nous sommes attachés à ce que la rémunération constitue l’essentiel des revenus d’existence (car seuls le salaire et le déroulement de carrière ne sont pas exposés aux aléas boursiers et garantissent le pouvoir d’achat pendant la vie active et la retraite), nous estimons qu’en plus d’une rétribution correcte, Orange doit mettre en œuvre un plan d’actions gratuites beaucoup plus ambitieux que celui envisagé (plafonné à 1000€ par salarié sur 3 ans avec un seuil minimum de 500€). C’est ce que FOCom défendra lors de la négociation qui s’ouvre le 20 juin.

FOCom revendique un complément d’intéressement

Lors de la négociation visant à fixer les objectifs de l’intéressement d’Orange SA pour 2017,  FOCom a revendiqué un complément d’intéressement pour cette année. Cette demande est justifiée par les bons résultats de l’entreprise, à mettre au crédit de ses personnels. La Direction s’est engagée à nous apporter une réponse, vraisemblablement le 23 mai, date de la prochaine séance de négociation sur l’intéressement.

Reclassés : la direction reste sourde

La direction d’Orange reste sourde aux revendications des syndicats sur la situation des fonctionnaires reclassés. Elle vient en effet de mettre un terme  à la négociation, ouverte sur ce sujet en 2016 à la demande des organisations syndicales, au motif qu’il n’existe pas de convergence possible entre ses positions sur lesquelles elle n’a jamais varié et leurs exigences. Elle a même rejeté l’ultime proposition de FOCom lui demandant d’offrir à chaque fonctionnaire concerné la possibilité d’opter, s’il le souhaite, pour un grade de classification conforme à ses attentes. Elle se contente de rappeler que les fonctionnaires ayant choisi de conserver leur grade de reclassement ont toujours la possibilité d’accéder à une promotion sur un grade de reclassification comme sur un grade de reclassement sous réserve de se porter candidats, de passer devant un jury et d’être déclarés lauréats ! Face à ce refus obstiné de la direction, nous demandons toujours des mesures pour ceux qui, positionnés sur de « petits » grades, auront une pension de retraite très modeste.