Rémunération – carrières

Suite à notre courrier adressé à la DRH le 17 mai 2018 relatif à notre demande de mesures immédiates portant sur le repositionnement des salariés, DA et 3.1, la Direction nous a répondu la chose suivante :
« Je vous informe que j’ai demandé à mes équipes d’étudier la faisabilité technique d’une mesure de suppression de ces deux grades et de ses conséquences en termes de repositionnement pour les salariés concernés. Le cas échéant et en fonction des préconisations issues de l’étude, nous viserions une possible mise en œuvre dès l’année 2018 dans le cadre de l’examen des situations particulières. ». La Direction nous a également fait savoir qu’elle « examine la singularité des infirmiers ». Les conclusions de cette étude étant prévues pour fin juin, nous ne manquerons de vous tenir informés.
La Direction réserve à ce stade sa réponse concernant les 1.3 car, même s’il y peu de cas, elle redoute, que cela fasse « naitre des iniquités ».

Nous observons de plus en plus fréquemment que l’utilisation du CET fait obstacle au versement d’une part variable au prétexte de l’impossibilité de fixer des objectifs durant la période d’absence.
Or, nos accords (accord pour tous du 2/2/2000 & accord social du 09/01/1997) précisent que la période du congé ouvrant droit à indemnisation dans le cadre du CET est assimilée à une période d’activité.
Le salarié doit donc percevoir, pendant son congé, une indemnisation calculée sur la base du salaire perçu au moment de la prise de congé. Pour un salarié qui perçoit une part variable, celle-ci doit être préservée pendant le congé payé et calculée sur la base de la moyenne du niveau concerné en l’absence d’objectifs fixés.
FOCom exige que ces principes soient respectés et a écrit en ce sens à la direction pour qu’elle clarifie auprès des différentes entités.

Les organisations syndicales demandent dans une lettre ouverte à Stéphane Richard la réouverture des négociations salariales. Les mesures contenues dans la Décision Unilatérale issue de l’échec des négociations ne sont en effet pas à la hauteur des résultats de l’entreprise. Résultats à mettre au compte de l’investissement des personnels qui ne peuvent pas se contenter que de « chaleureux remerciements » alors que les actionnaires et les cadres dirigeants voient leurs rémunérations augmenter au-delà des 2,5% du taux directeur de la Décision Unilatérale.

Une nouvelle fois la plupart des signaux sont au vert pour le 1er trimestre. Le chiffre d’affaires a augmenté de 2% (+10,1 Mds) notamment porté par les offres de convergence. Les ventes du français ont progressé sur la totalité des marchés à l’exception de celui des entreprises, en repli de 3,8 %. Ce dernier résultat ne nous surprend malheureusement pas. Il est la conséquence des difficultés internes que nous dénonçons et dont les salariés souffrent. Ainsi avec Delivery, on ne délivre pas donc on ne facture pas ! La Direction n’en dit rien mais accuse les conditions de la concurrence, certes également impactante. Elle a annoncé la reconduction des objectifs pour 2018 et confirmé la hausse du dividende à 70 centimes par action (+7,7%). C’est l’occasion pour FOCom de renouveler sa revendication d’une prime exceptionnelle pour l’ensemble du personnel, moteur essentiel de ces nouveaux excellents résultats.

Malgré un contexte pourtant favorable à une politique salariale ambitieuse, il n’y a pas d’accord salarial à Orange en 2018. En effet, la Direction n’a pas accepté de mettre en oeuvre des mesures à la hauteur des attentes des personnels ! FOCom déplore l’échec de la négociation qui a conduit à une Décision Unilatérale de l’entreprise dont voici le contenu.

Lire le tract : Salaires 2018 – Décision unilatérale