Rémunération – carrières

Part variable pour les CET : la DRH nous donne raison

Nous avons interpellé la Direction des ressources humaines d’Orange sur le fait que dans certaines entités, la part variable n’était plus versée aux collègues utilisant leur droit à CET (Compte Épargne Temps) au prétexte de l’impossibilité de fixer des objectifs durant la période d’absence.
Or, nos accords (cf. accord pour tous du 2/2/2000 & accord social du 09/01/1997) précisent que la période du congé ouvrant droit à indemnisation dans le cadre du CET est assimilée à une période d’activité. Le salarié doit percevoir, pendant ce congé, une indemnisation calculée sur la base du salaire perçu au moment de la prise de congé. Pour un salarié dont le contrat de travail inclut une part variable, celle-ci doit donc être préservée pendant le congé payé.

La Direction vient de nous donner raison et elle s’est engagée à ce que « la préservation de la part variable durant l’utilisation des congés CET soit mise en oeuvre de façon homogène dans l’ensemble des entités ».

Reconnaissance : du concret pas du bla bla

Dans une news destinée aux managers une DRH présente l’Accord sur la Reconnaissance des Compétences et des Qualifications (ARCQ) de la façon suivante :
“Pour rappel, cet accord innovant a pour principal objectif d’améliorer la perception de la reconnaissance par les salariés selon des critères équitables, homogènes et transparents, fondés sur les compétences et les qualifications de chacun.” FOCom, signataire de cet accord, veut rappeler qu’il n’a pas pour objet de donner une “meilleure perception” de la reconnaissance. Le problème ne vient pas d’une mauvaise compréhension des personnels ! Il faut mettre rapidement en oeuvre une reconnaissance sonnante et trébuchante… et donc augmenter le budget alloué.

III.1 en III.2 et DA en Dbis

Par un courrier à la DRH nous réitérions le 17 mai 2018 notre exigence de passage des III.1 en III.2 et des DA en Dbis. Réponse officielle positive vient de nous être donnée. La mesure prend effet à compter du 01/07/2018. Reste à la direction à traiter notre demande pour les I.3.

Les effets de l’abandon du RTC

Mi-novembre, Orange va cesser de commercialiser les abonnements au réseau téléphonique commuté (RTC). Les salariés, comme nos clients, n’auront plus la possibilité de souscrire à une ligne téléphonique classique. Cet abandon avait été anticipé lors de la négociation, en avril 2018, du « dispositif salarié sur les offres téléphoniques et internet fixes et les contenus transportés ». Pour ceux qui ont préféré bénéficier de la ligne de service à forfait plutôt que du dispositif de remise de 60% salariés, les lignes de service à forfait sont maintenues jusqu’à la migration prévue à partir de 2023 des lignes RTC vers des lignes d’accès Internet Protocol. Ces salariés seront alors « invités à souscrire des offres téléphoniques et internet fixes pour lesquelles ils bénéficieront des conditions tarifaires réservées aux salariés ». A noter, qu’outre la réduction de 20% sur l’achat d’un mobile nu chaque année, cet accord signé par FOCom a notamment permis de préserver le crédit VOD de 120€ par an jusqu’en 2021.

Dividendes records, salaires en berne

Les dividendes ont augmenté de 12,9% à l’échelle internationale au cours du deuxième trimestre par rapport à la même période l’an dernier, pour atteindre 497,4 milliards de dollars US, atteignant aisément un nouveau record, selon l’indice Janus Henderson des dividendes mondiaux. La France a distribué 50,9 milliards de dollars de bénéfices au deuxième trimestre (+23,5%). Orange fait partie des entreprises qui ont chouchouté leurs actionnaires avec un dividende qui a augmenté de 8,3%… loin, très loin de l’augmentation salariale.