Réforme au rabais pour les fonctionnaires d’Orange ?

Depuis l’adoption du PPCR par décret le 1er juillet 2016, FOCom demande son application rapide à Orange afin que les fonctionnaires qui partent à la retraite puissent bénéficier des nouveaux échelons. La Direction d’Orange a toujours refusé d’ouvrir une négociation sur le sujet, montrant le peu de cas fait des fonctionnaires de l’entreprise. Les textes de la phase 2 (une première phase a permis la transformation de primes en points d’indice) qui doivent passer prochainement dans les instances ministérielles ont été présentés le 26 septembre au Conseil des Questions Statutaires d’Orange (CQSO). L’ensemble des organisations syndicales a constaté que les projets du gouvernement sont en deçà des attentes et de ce que permet le PPCR, et ce malgré nos demandes et le temps très long pris par la tutelle pour fournir sa copie. Devant cet état de fait, les organisation syndicales ont voté à l’unanimité le texte suivant : Les membres du CQSO réunis en séance le 26 septembre 2019, à l’unanimité sont profondément déçus du peu d’intérêt d’Orange pour ses fonctionnaires. En effet, malgré les règles clairement annoncées du PPCR et toutes les propositions des Organisations Syndicales, la Direction d’Orange continue à proposer aux fonctionnaires d’Orange une réforme bien inférieure à celle de la Fonction publique. De plus, Orange nous a proposé une simple concertation et a refusé toute forme de négociation demandée par les Organisations Syndicales. Enfin, la phase 2 du PPCR est une réforme Statutaire pour rendre attractive les carrières des fonctionnaires encore chez Orange. Pour rappel, depuis 1998 Orange ne recrute plus de Fonctionnaires. De ce fait, les membres du CQSO à l’unanimité afin de garantir une mise en œuvre très rapide du PPCR, en appellent au PDG et au Conseil supérieur  de la Fonction Publique pour corriger cette profonde injustice vis-à-vis des fonctionnaires d’Orange. Plus on attend et moins de fonctionnaires pourront en bénéficier ! FOCom interviendra pour appuyer cette demande au Conseil Supérieur de la Fonction Publique où elle siège.