La crise de la Covid a mis en lumière les effets désastreux de la baisse des dépenses publiques, en particulier pour l’hôpital et l’école. Pourtant le tout récent « rapport Arthuis pour l’avenir des finances publiques » persiste et appelle à un nouveau tour de vis contre les dépenses publiques, sans se préoccuper de leur utilité. Obsédé par la dette et le déficit, il n’évoque pas les baisses d’impôts sur les riches et les grandes entreprises (qui n’ont pourtant impulsé aucune croissance) mais propose d’anticiper la future règle budgétaire européenne en s’engageant à ce que la croissance des dépenses publiques soit obligatoirement inférieure à celle du PIB. Il y ajoute un plancher pour les dépenses d’avenir, ce qui veut dire que celles-ci, comme les restrictions budgétaires, se feraient au détriment des dépenses sociales alors que les besoins sont énormes en matière de retraite, de dépendance, de santé.
A FO nous plaidons pour une autre politique budgétaire dégageant les ressources nécessaires pour satisfaire l’ensemble des besoins sociaux et assurer une croissance durable et respectueuse de l’environnement, sans règles arbitraires préétablies.