La commission de suivi de l’accord égalité réunie le 26 juin a mis en évidence des inégalités importantes concernant la part variable commerciale.
En boutique, les femmes ont touché en 2019 une PVC moyenne mensuelle inférieure de 13% par rapport à leurs collègues masculins. Essentiellement parce que les PVC les plus élevées sont le fait des hommes. Rien n’explique cet écart hors un temps de présence en boutique des hommes sensiblement plus élevé. Ils font plus d’heures supplémentaires et travaillent davantage pendant les périodes où l’activité commerciale est plus soutenue comme en novembre et décembre.
Sur le marché pro-pme l’écart est d’au moins 11%. Toujours parce que les PVC les plus élevées sont réalisées très majoritairement par des hommes (à 75%). La PVC des vendeuses et vendeurs du marché pro-pme étant corrélée à la composante individuelle du chiffre d’affaires contractualisé avec les clients sur les offres dédiées B2B, si les femmes sont moins sur ce segment, leurs résultats s’en ressentent. Plus qu’un problème de compétences (liée au genre ?!) n’y aurait-il pas un mécanisme auto-entretenu dont il faudrait s’émanciper ?
Que ce soit en boutique, sur pro-pme ou ailleurs, et quelles qu’en soient les causes, FOCom exige que les mesures adéquates soient prises pour établir l’égalité.