Au CSEC de mars, la direction était revenue avec un dossier d’Information-Consultation présentant une réflexion autour de l’évolution de la mécanique de calcul de la PVC sans pour autant apporter d’éléments factuels. FOCom avait donc dénoncé les risques déjà actuels et renforcés par ce nouveau dispositif et nos élus avaient voté favorablement une expertise préalable à ce projet, confiée au Cabinet Technologia.
Selon les conclusions de l’expertise, présentée au CSEC de mai, « les réglages de la nouvelle PVC, si le R/O n’est pas revu à la baisse, créeraient des objectifs très difficiles à atteindre pour une majorité des vendeurs. Cette nouvelle PVC « plus sévère » intervient dans un contexte difficile pour les commerciaux. Il convient donc de prévoir des retouches dans le modèle, et d’être vigilant sur la démotivation, les risques psycho-sociaux et le turn-over que la nouvelle PVC pourrait déclencher.
Bien qu’en séance et en réponses à nos préconisations, la direction ait annoncé certaines propositions telles que l’ajustement de la répartition des poids des indicateurs pour répondre à la problématique de mieux rémunérer la surperformance, cela demeure insuffisant. Pour FOCom, ce projet risque de générer une baisse d’attractivité du métier et d’augmenter les tensions interservices. Une fois de plus, Orange fera des économies sur le dos de ses salariés. Mais à quel prix !
Pour FOCom, ce projet est régressif et inacceptable en l’état. Nous demandons à la direction de revoir sa copie en apportant des garanties pour ne pas exposer les salariés ProPME à une perte de revenu et à des risques psychosociaux considérables.