Au deuxième jour du procès devant le tribunal correctionnel de Paris, l’ex PDG Didier Lombard a réfuté toute responsabilité dans la crise sociale qu’a traversé France Télécom entre 2007 et 2010. A la question de savoir s’il y a eu une crise sociale à France Telecom, il a répondu : « Non. Il y avait des difficultés. Les transformations imposées à l’entreprise n’ont pas été agréables : dont acte. C’est comme ça. Je n’y peux rien. Si je n’avais pas été là, ça aurait été pareil, peut-être pire. »
Un déni lourd de conséquences. Au-delà des peines encourues allant jusqu’à 1 an de prison et 15.000€ d’amende, c’est la question de la culpabilité des dirigeants et de leurs méthodes qui est en jeu. La reconnaître juridiquement serait une première qui constituerait un point d’appui pour que de telles pratiques ne puissent plus jamais avoir lieu dans quelque entreprise que ce soit.
Le procès est prévu jusqu’au 12 juillet.