Après sept ans d’enquête, le jugement pour harcèlement moral de France Télécom et de son ex-patron Didier Lombard, soupçonnés d’avoir mis en place une politique de déstabilisation des salariés, est de nouveau reporté.
La Cour de cassation vient en effet de renvoyer l’affaire devant la chambre de l’instruction. Estimant qu' »une personne ne peut être mise en examen pour complicité de harcèlement moral qu’à l’égard d’une ou de plusieurs personnes déterminées », elle lui demande de « rechercher s’il existait à l’encontre des mis en examen des indices graves ou concordants d’avoir été complices d’un harcèlement moral à l’égard de chacune des victimes visées. FOCom continue à demander que soit enfin condamnée la politique de harcèlement moral dont s’est rendue coupable la direction de France Télécom de façon à ce que cette situation ne se reproduise plus, dans notre entreprise ou dans d’autres.