Lors de la séance du 6 juin du procès contre les ex responsables de France Télécom, l’ancien numéro 2 Louis-Pierre Wenès, a nié tout « dysfonctionnement majeur », malgré les rapports accablants qui se sont accumulés au fil des années. Il récuse « le terme de souffrance », et lui préfère celui de « difficultés inhérentes à tout processus de transformation ». Quant à l’ex PDG, Didier Lombard, il déclare, qu’en 2008 quand les suicides à France Télécom faisaient les gros titres dans le journaux : « J’avais la tête ailleurs, j’étais bien plus préoccupé par quelque chose de plus important pour l’avenir de l’entreprise : la crise des subprimes ! »
Le procès doit durer jusqu’au 12 juillet.