Une dernière séance de négociation s’est tenue le 19 octobre. Pour défendre le pouvoir d’achat des salariés d’Orange, FOCom a revendiqué et obtenu de la direction la neutralisation des critères de modulation liés aux absences pour raisons d’arrêts maladie, enfants malades et liés à l’activité en temps partiel.
Ainsi, les salariés éligibles toucheront 100 % de la prime. Les montants de parts variables, sur les 12 mois précédant le versement de la prime, seront ajoutés au SGB pour le calcul des seuils de rémunération. Le premier seuil est réhaussé à 40,2 K€ (versus 32 K€) = 21 500 salariés à montant 900 euros (versus 600 euros). Le deuxième seuil est fixé à 50,4 K€ (versus 40, 2 K€) = 10 500 salariés à montant 400 euros (versus 300 euros). 50 % des effectifs d’Orange SA seraient concernés, dont 75 % non-cadres et 25 % cadres (Taux de féminisation à 39 %). La direction a refusé de réévaluer les seuils et les montants des primes proposées.
Pour FOCom, au regard du contexte socioéconomique, le budget de la prime de partage, alloué par Orange, d’un montant de 23 millions d’euros paraît bien dérisoire en comparaison du chiffre d’affaires de 18 milliards d’euros en France et aux 2,3 milliards versés aux actionnaires sous forme de dividendes. Quant à notre demande pour l’ouverture par anticipation de la NAO 2023, qui suscite d’ores et déjà de fortes attentes, les négociations devraient débuter courant février 2023.