Tout au long des discussions sur le plan de relance européen, FO avait souligné l’importance d’une réponse européenne qui soit à la fois solidaire, sociale et à la hauteur des besoins des travailleurs et des populations en termes d’emplois et d’investissements. C’est pourquoi, FO mettait en garde quant aux contreparties qui pourraient être exigées, à l’image des expériences récentes, notamment en termes de rigueur budgétaire ou de réformes structurelles.
Ce 21 juillet, les dirigeants européens sont finalement parvenus à un accord sur le financement d’un plan de relance. FO fait le constat que les montants validés – 750 milliards d’euros – sont élevés, répartis entre 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts, remboursables par les États membres. (…) En lien avec la CES (Confédération Européenne des Syndicats), FO veillera, avec la plus grande attention, à la manière dont cet accord sera mis en œuvre. Les plans nationaux de relance ne doivent pas devenir de nouveaux plans d’austérité mais devront, au contraire, protéger et renforcer les services publics et la protection sociale. Pour FO, le sens de la construction européenne, tout en intégrant les enjeux climat et environnement, doit être de donner la primauté à la justice et au progrès social.