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Nouveau Plan De Mobilité Domicile-Travail signé

Le nouveau PDM (Plan De Mobilité) domicile-travail 2021-2024 vient d’être signé. L’accord PDM actuel du 16 avril 2018 est prorogé jusqu’au 31 décembre 2021. Le forfait « mobilités durables » sera mis en place à compter du 1er janvier 2022. Son montant annuel aura pour plafond 400 € et rassemble les modalités suivantes : une participation de 3 € par jour est mise en place pour les salariés qui font du covoiturage (conducteurs et passagers), pour ceux qui viennent en vélo, à trottinette électrique ou scooters (électriques) personnels, qu’ils soient en location ou en libre-service. Les titres d’abonnement (annuel, mensuel ou hebdomadaire) souscrits par les salariés pour l’intégralité du trajet entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail sont remboursés à 50 %. Ils pourront sur justificatif se faire rembourser les achats de ticket à l’unité ou en carnet (bus, métro, train, tramway, navette fluviale,…) pour effectuer des trajets domicile travail, hors abonnement relevant de la prise en charge obligatoire à 50% par l’employeur. FOCom a souhaité un accord équitable prenant en charge les spécificités de chaque territoire, promouvant les transports doux et multimodaux. En signant cet accord, FOCom marque son engagement pour une mobilité modernisée et la défense de l’environnement, tout en accroissant les droits des salariés.

Arrêt d’activité en SCO : une prime au rabais !

Depuis le début des négociations nationales portant sur l’accompagnement des salariés SCO suite aux arrêts d’activités Mail, E-chat et Fluidité, nous avons revendiqué un dispositif d’accompagnement à la hauteur des conséquences considérables pour les salariés concernés. La direction a finalement proposé un accord incluant une prime de 800€ bruts. FOCom revendiquait 1000€ mais néanmoins nous avons voulu sécuriser les revendications obtenues en signant l’accord. Comme nous le craignions, cet accord n’ayant pas atteint le quorum nécessaire pour sa mise en place, puisque seuls FOCom et la CFDT l’ont signé, la direction a décidé par Décision Unilatérale de ne verser qu’une prime de seulement 600€ bruts.

Face à la pauvreté, une politique sociale ambitieuse

Dans son rapport qui sera remis le 12 mai à Jean Castex, le Conseil National des politiques de Lutte contre la pauvreté et l’Exclusion sociale (CNLE) analyse l’impact de la crise sanitaire sur les Français. Celle-ci a fortement exacerbé les inégalités. Selon son président, « le nombre d’allocataires du RSA, qui a crû de 6,2% entre janvier 2020 et janvier 2021, témoigne d’un choc d’une ampleur historique ». La dernière enquête de l’INSEE montre que les pertes de revenu, lors du premier confinement, ont touché un quart des ménages et 35% des 10% les plus modestes. 300.000 emplois ont été détruits entre décembre 2019 et décembre 2020. La crise a empêché les personnes en précarité d’en sortir et a précipité dans la pauvreté des gens qui en étaient proches (salariés et indépendants à statut déjà précaire, intermittents, à temps partiel ou CDD). Les jeunes travailleurs et les étudiants ont également payé un lourd tribut et risquent d’être durablement impactés. Les conséquences sanitaires, sociales, économiques et psychologiques sont sans précédent. Dans cette situation, Orange, qui se targue d’être socialement responsable, doit avoir une politique de l’emploi responsable et ambitieuse, en recrutant de façon pérenne des jeunes et des chômeurs au lieu de continuer à supprimer massivement les emplois. Elle doit également participer à la relance en rémunérant mieux son personnel au lieu de perpétuer l’austérité salariale comme elle semble vouloir encore le faire cette année. Contrairement à d’autres entreprises qui souffrent de la crise sanitaire, comme les transports ou la restauration, Orange tire largement son épingle du jeu et a les moyens d’une telle politique sociale exemplaire s’engageant concrètement contre l’exclusion et la pauvreté.

FO conteste la possibilité d’imposer 8 jours de congés aux salariés

La ministre du Travail a fait part de son intention de pérenniser la faculté d’imposer 6 jours de congés aux salariés. Pire, elle envisage de l’allonger à 8 jours avec un délai de prévenance réduit à un seul jour et de faire figurer cette disposition dans le projet de loi relatif à la sortie de crise sanitaire. FO a fait connaître son opposition à une telle mesure qui serait injuste et stigmatisante et rappelle que l’ordonnance de mars 2020 conditionnait cette faculté à l’adoption d’un accord d’entreprise.