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Dialogue social en berne, c’est au tour de l’USC !

La 3ème réunion de négociation en USC concernant l’accompagnement des salariés vers le métier de spécialiste s’est tenue le 27 mai. La direction a envoyé, aux Organisations Syndicales, un projet d’accord le jour même de la séance de négociation. FOCom est intervenue pour faire part de son mécontentement et a rappelé le principe de loyauté dans le cadre des négociations à savoir le respect du délai relatif à la préparation pour les négociateurs et la communication de toutes les informations nécessaires à l’élaboration des revendications. En séance, la direction a précisé qu’elle n’avait pas de budget spécifique pour la nouvelle organisation et que seul le budget salarial général de la Négociation Obligatoire Annuelle  couvrira cette négociation. Pour FOCom, l’accompagnement des salariés vers le métier de spécialiste doit faire l’objet de mesures financières spécifiques, clairement identifiées. FOCom persiste à demander à la direction le positionnement des personnels concernant la fiche métier « Spécialistes du domaine client  » afin de s’assurer qu’ils ont bien bénéficié des mesures ARCQ de 4% minimum dans le cadre de l’article 2.4.1.

« Deuxième ligne » : les travaux de la DARES plaident pour une revalorisation d’ensemble

Dans une étude parue le 18 mai consacrée aux conditions de travail des métiers de la « deuxième ligne », la DARES confirme largement le constat et les attentes exprimées depuis des mois par FO.  Cela fait plus d’un an que les salariés dits de la « deuxième ligne » attendent davantage de reconnaissance après avoir été particulièrement exposés dans le cadre de leur activité professionnelle lors du premier confinement. La DARES souligne que ces 4,6 millions de salariés ont des conditions d’emplois hétérogènes, mais « nettement moins favorables que celles de la moyenne des salariés du secteur privé ». Cette étude confirme le constat que ces travailleurs perçoivent des salaires plus bas (de 30% inférieurs), sont plus souvent précaires, davantage concernés par le temps partiel et les horaires atypiques, connaissent davantage le chômage, encourent plus de risques professionnels et subissent plus d’accidents. Ces constats confortent donc largement la campagne engagée par FO dès le début de 2019 en faveur de la reconsidération et de la revalorisation des emplois de services à la personne, campagne élargie dès le début de la crise sanitaire à l’ensemble des travailleurs de la dite deuxième ligne. FO rappelle que le versement d’une prime ne peut remplacer des augmentations de salaire pérennes et revendique la revalorisation du SMIC afin qu’il soit porté à 1.450€ net soit 80% du salaire médian.

Réseaux en danger !

Le 20 mai, Fabienne Dulac et Patrice Faure, Préfet du Morbihan, signent à Vannes une Convention territoriale de lutte contre les malveillances visant les réseaux de télécommunication. Depuis 18 mois, les actes de vandalisme sur les infrastructures réseaux fixe et mobile se multiplient (vols de câble cuivre, armoires vandalisées, fibres optique sectionnées, sites mobile incendiés) avec plus de 130 actes de sabotage dont 61 sites mobiles dégradés, privant ainsi de nombreux foyers, entreprises et organismes publics de moyens de communication. Au-delà des actes de vandalisme, contre lesquels il faut lutter, nous n’avons de cesse de déplorer la dégradation de nos infrastructures et le recours accru à la sous-traitance qui impactent significativement la qualité de service. Nous exigeons des moyens financiers et humains à la hauteur des ambitions d’Orange.

 

Stop au mépris social !

Lors de la 1ère séance de négociation salariale le 5 mai, les propositions indécentes de mesures salariales de la Direction, ont amené FOCom et toutes les autres organisations syndicales à quitter la table des négociations. Au début de la 2ème séance, le 12 mai, la Direction a annoncé que son mandat n’avait pas évolué et qu’elle n’avait aucune autre proposition. Ce mépris du dialogue social a conduit FOCom et toutes les OS à donner lecture d’un courrier commun (envoyé en parallèle au DRH Groupe) indiquant leur décision unanime de suspendre les 3 négociations GPEC, Intergénérationnel et salariale. Nous rappelons que l’an dernier, pour la première fois depuis 2006, FOCom s’était refusée à signer le projet d’accord salarial. Nous portons fermement auprès de la Direction d’Orange les attentes des salariés afin qu’elle revienne à un dialogue social de qualité, respectueux des personnels et de leur engagement. Nous exigeons des mesures salariales décentes en rapport avec les résultats financiers de l’entreprise et à la hauteur de l’investissement exceptionnel des salariés.
Lire le courrier intersyndical NAO 2021 du 12 mai