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Tempête sociale à Orange : lettre intersyndicale au PDG

Pour tenter de sortir de la situation de blocage que nous subissons actuellement à Orange, l’ensemble des 8 organisations syndicales a décidé d’adresser un courrier à Stéphane Richard, que vous trouverez ci-joint.
Nous lui demandons notamment de revoir en profondeur le plan Engage 2025 et de renouer avec un dialogue social de qualité. Un vrai signal consisterait à débloquer un budget au moins égal à celui de 2019 (3%) pour la rémunération. Le personnel doit être reconnu et respecté !

Des bruits infondés selon le PDG

Stéphane Richard a tenu à démentir lui-même les bruits selon lesquels il mènerait en coulisse des opérations visant à la scission d’Orange. Il a envoyé un mail dès hier soir à l’ensemble des OS et représentants syndicaux.
FOCom en prend acte et s’en félicite. Cette péripétie nous aura permis de réaffirmer notre opposition à toute scission de notre entreprise.

Tirer les leçons de la panne

L’enquête interne d’Orange sur la panne du 2 juin, qui a affecté 11% du total des appels vers les numéros d’urgence, a été rendue publique le 11 juin. Elle met en lumière que lors d’une opération de modernisation et d’augmentation capacitaire du réseau pour répondre à l’accroissement du trafic, il y a eu un bug dans les logiciels des calls servers. C’est-à-dire les équipements techniques qui gèrent l’interconnexion entre les liaisons fibre ou mobile – dont plus de 50% des foyers français sont équipés – et le réseau cuivre encore utilisé par 90% des centres d’appels d’urgence. Cela montre la nécessité pour les services d’urgence de migrer rapidement du cuivre vers la fibre. Ce qui  relève de la responsabilité des services de l’Etat et des services publics liés à la gestion des urgences et des secours.

Par ailleurs, dans son compte rendu d’enquête, la direction d’Orange évoque la responsabilité d’un de ses équipementiers de réseau, « un groupe européen qui n’est ni Nokia ni Ericsson ». L’erreur proviendrait donc d’un sous-traitant. Cela renforce la position de FOCom qui dénonce une politique de filialisation et de sous-traitance préjudiciables au service rendu, à la qualité et à la sécurité. Avec les départs non remplacés, les compétences et la maîtrise technique qui va avec, sont perdues à jamais. On perd ainsi la maîtrise de nos processus avec des dispositifs de contrôle de la qualité peu fiables. FOCom revendique une nouvelle fois la ré-internalisation de nos activités stratégiques ou sensibles, en particulier notre système d’information et l’exploitation de notre réseau.

Bienvenue à Flexi-Bridge !

Depuis lundi 7 juin, les salariés d’Orange investissent progressivement le nouveau site Bridge à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Avec une capacité de 2.900 salariés, ce bâtiment dispose, selon la direction, d’un environnement qui dès sa conception a intégré une flexibilité maximale de l’organisation du travail. Avec, entre autres, ses 56.000 m2 de surface, 3.500 m2 de terrasses arborées et son auditorium de 280 places, cet édifice, véritable lieu de vie, devrait favoriser la coopération, la créativité et l’échange. Petits bémols, en plus de l’allongement notable des durées de trajet pour ceux qui rejoindront ce site, les personnels devront s’adapter au concept du Flex desk « premier arrivé, premier servi » puisque 70% des places ne seront plus attitrées, ce qui ne correspond pas aux attentes exprimées par les salariés. Le nomadisme sera de mise avec des répercussions négatives sur le collectif de travail. Pour FOCom, l’entreprise doit adapter les outils et l’environnement de travail aux personnels et non l’inverse. Aussi, nous continuons à demander l’adaptation de l’aménagement des espaces de travail conformément aux attentes et nous exigeons de l’entreprise une vigilance accrue lors de l’emménagement et de l’adaptation des salariés dans ces nouveaux locaux.