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OBS : des alertes à prendre en compte

obs des alertes a prendre en compteOBS a amorcé une profonde transformation avec changement du business model pour atteindre 60% du Chiffre d’Affaires en IT Services (40% actuellement) et 40% en Telco à l’horizon 2025, pour FOCom OBS doit prendre les alertes en compte. L’accélération des transformations génère une forte pression sur les effectifs pour répondre aux objectifs fixés par Engage 2025 et au programme d’économies Scale Up. Avant la crise sanitaire, les rapports SECAFI et les médecins du travail alertaient déjà sur le niveau de stress, l’intensité du travail et la complexité de l’organisation. FOCom alerte sur les conséquences des non-remplacements des départs et demande la plus grande vigilance sur ces décisions. Chaque année nous déplorons une baisse des budgets formation et reconnaissance alors que les contraintes professionnelles sont de plus en plus fortes. Nous demandons plus de visibilité et d’anticipation pour accompagner les salariés et managers vers les nouveaux métiers et la création des profils ARCQ en correspondance. Sur le volet de l’organisation et du « One OBS », FOCom déplore un fonctionnement qui oppose maison-mère et filiales avec le mode alliance (personnels de filiales et de maison-mère, aux conventions collectives différentes, dans une même équipe) qui divise les salariés. Nous attendons de la direction d’OBS qu’elle prenne en compte des temps de respiration nécessaires dans la transformation et qu’elle soit responsable et réactive aux alertes. La santé et le bien-être des salariés sont prioritaires et indispensables pour assurer la performance.

Orange en tête de la satisfaction client. Et celle des personnels ?

Satisfaction client / salariéD’après un tout récent sondage de l’IFOP réalisé pour l’Arcep, le régulateur des télécoms, Orange récolte la meilleure note de satisfaction client que ce soit pour l’accès à Internet fixe ou pour la téléphonie mobile. Ce bon résultat a conduit Fabienne Dulac à twitter le message suivant : « Selon le dernier rapport publié par l’@Arcep, @Orange_France est n°1 en satisfaction client sur le mobile et internet fixe. C’est un engagement et une mobilisation de tous les jours. Merci à toutes les équipes ».

Cet hommage mérité amène FOCom à dénoncer une nouvelle fois le hiatus existant entre les remerciements réitérés par la direction à chaque bon résultat et l’absence de reconnaissance concrète que les salariés sont en droit d’attendre en termes de rémunération et de carrière.

Yves Veyrier : « Ce n’est pas par la sanction qu’on résout un problème de santé publique »

Vous étiez contre l’idée de ce nouveau motif de licenciement, mais désormais ce n’est pas plus sécurisant ?

Yves Veyrier : Non ça n’est pas une solution qui est satisfaisante du point de vue des salariés. L’aspect positif c’est le signal qui est donné avec l’annulation de ce nouveau motif de licenciement qui doit être compris comme le fait que la menace de sanction n’est pas la solution sur cette question de vaccination ou de pass sanitaire. Maintenant, nous sommes dans une situation bancale, ce que vient d’expliquer Sarah Lemoine est juste, cela risque de mettre tout autant en situation compliquée les salariés dans la situation où ils se refuseraient à se faire vacciner. 

Ce que nous disait Sarah, c’est que si la situation s’éternise cela veut dire : aucun revenu jusqu’à démission et donc pas d’indemnités ?
YV : L’idée, nous l’avons compris, c’est d’inciter au maximum les salariés à se faire vacciner le plus rapidement possible. Encore une fois, la vaccination, le vaccin aujourd’hui est homologué et c’est incontestablement, après le masque, le gel, les moyens de protection, les parois de plexiglas pour les caissières… le moyen de se protéger soi-même et de protéger les uns et les autres. On avait demandé qu’on prévoie des créneaux pour permettre aux salariés au contact du public de se faire vacciner le plus largement possible pour se protéger. Il faut effectivement aller dans ce sens mais je ne pense pas que la sanction ou la menace de sanction soit la bonne solution. Cela risque de tendre les choses y compris en termes de relation au travail. 

Cela fait des mois qu’on entend des autorités sanitaires dire qu’il faut se faire vacciner, comment est-ce qu’on réussit davantage à convaincre sans passer par la sanction ?
YV : Il fallait parler de nécessité plutôt que d’obligation avec sanction, dire clairement que c’est du point de vue scientifique, du point de vue des nécessités de santé publique, qu’il était nécessaire de faire en sorte que soient vaccinés les salariés au contact de publics vulnérables dans le système de santé par exemple ou dans le cadre des évènements rassemblant du public. Mettre l’accent sur cette nécessité et informer, expliquer et rassurer ! L’important est de rassurer les gens. Les éléments de souplesse doivent permettre justement de réduire le nombre de personnes qui restent interrogatives et, ce faisant, de trouver plus facilement des solutions alternatives. 

Il y a une prise en compte par les parlementaires des délais nécessaires pour obtenir ce pass vaccinal puisqu’on sait maintenant que pour les soignants, d’ici le 15 septembre il faudra avoir fait la première injection, pas besoin de schéma vaccinal complet, on pourra continuer avec des tests PCR en attendant d’avoir les deux injections. C’est une bonne chose, il y avait peut-être un peu de précipitation dans l’application de ces nouvelles mesures ?
YV : Cela va dans le sens, effectivement, de la nécessité de se donner le temps de rassurer les uns et les autres, ceux qui s’interrogent. Il faut avoir en tête que les personnels soignants on leur a refusé, dans un premier temps, la suspension du jour de carence, que la reconnaissance en maladie professionnelle en cas de contraction du covid n’est pas pleine et entière aujourd’hui. Il faut se souvenir qu’on leur a demandé d’aller travailler bien que positifs tant qu’ils étaient asymptomatiques. Il faut se souvenir que beaucoup d’entre eux ont dû se fabriquer des blouses avec des sacs poubelles… Bref, tout un environnement qui fait qu’il y a des interrogations. Il faut rassurer au sens où les vaccins sont sûrs, ils sont le moyen aujourd’hui de se protéger, de protéger les autres. Maintenant il faut se donner le temps justement. La situation d’un établissement à l’autre n’est pas la même : on voit bien que là où on se donne les moyens d’informer, expliquer, rassurer, on obtient le résultat escompté parce que tout le monde est attaché à protéger sa santé et celle des autres. 

Alors il y a probablement des indécis, mais tous les gens qui manifestent leur sentiment d’être contre la vaccination, vous avez l’impression qu’ils demandent davantage d’information aujourd’hui ?
YV : Vous avez toujours eu des anti-vax ou des contestataires de la science, malheureusement, ça existe et ça existera toujours. Ensuite, il y a aussi une agrégation de mécontentements. Il n’était pas bienvenu, FO l’a contesté, nous avons protesté contre le fait qu’on nous annonce à la fois cet enjeu sur le plan de la vaccination et que le Président de la République y joigne l’objectif de maintenir la réforme de l’assurance chômage, qui va pénaliser les demandeurs d’emplois les plus précaires, et la réforme des retraites. 

Est-ce qu’il ne valait pas mieux maintenir ce motif de licenciement supplémentaire pour permettre aux salariés qui souhaiteraient ne pas se faire vacciner, ne pas se faire tester, des indemnités de départ ?
YV : Il faut prioritairement et premièrement faire en sorte que le plus largement possible les uns et les autres, les salariés en particulier pour se protéger eux-mêmes se fassent vacciner. Pour cela, il faut rassurer. Ça n’est pas par la sanction ou l’indemnisation qu’on résout un problème de santé publique. 

Ces milliardaires qui ont profité de la pandémie

Pandémie au profit des milliardairesL’année 2020 n’a pas été catastrophique pour tout le monde. La pandémie a même eu un effet d’accélérateur pour certains qui en ont largement profité, cependant beaucoup d’autres sombraient dans la pauvreté.

Ainsi, en un an, le patrimoine total des milliardaires français est passé de 304 à 512 milliards de dollars (soit 430 milliards d’euros) selon Forbes. Soit une hausse de 68%. Leur fortune totale a doublé entre 2020 et le 1er juin. Elle se monte à 492 milliards d’euros, soit près d’un cinquième du produit intérieur brut (PIB) français.

Parmi les nouvelles fortunes propulsées par la crise sanitaire : le PDG de Moderna Therapeutics expatrié aux Etats-Unis Stéphane Bancel (5 milliards d’euros en juin 2021), les PDG des laboratoires d’analyses Eurofins Scientific qui ont profité de la multiplication des tests du Covid-19, le PDG de la société informatique Datadog, dont le cours des actions s’est ‘envolé avec le recours généralisé au télétravail et le PDG de camping-cars Trigano, avec l’envolée des ventes de ses véhicules de loisirs dans le contexte des restrictions sanitaires.

Les richesses accumulées par les milliardaires au niveau mondial, grâce à ce qu’il faut bien appeler le « virus des inégalités », suffiraient à enrayer la pauvreté causée par la Covid-19 et à financer le vaccin pour toute la planète.