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A la poursuite des jeunes talents !

L’apparition de nouveaux métiers et de technologies émergentes n’a fait qu’aggraver la pénurie de jeunes talents. L’APEC a dévoilé, mardi 7 juin, son baromètre annuel sur les pratiques de recrutements des cadres. Dans un contexte de compétition accrue pour attirer les jeunes talents, les entreprises doivent adapter leur politique de recrutement en se démarquant. Cela passe par une marque employeur forte, une bonne visibilité sur les réseaux sociaux, une meilleure stratégie de sourcing des profils (plateformes web dédiées à l’emploi, établissements d’enseignement supérieur, associations d’anciens élèves…) mais également en faisant des concessions sur les rémunérations. Selon l’APEC, en 2021, les réseaux sociaux sont devenus le deuxième canal privilégié par les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes, alors qu’ils n’étaient qu’en 4e position en 2019. Quant aux priorités des cadres dans leur recherche d’emploi, la rémunération arrive en tête (52 % des personnes interrogées), suivie de près par l’intérêt des missions (49 %), puis, à égalité (41 %), la localisation et les conditions de travail.

Pour FOCom, l’attractivité d’Orange est clé pour répondre aux besoins business et les compétences futures sont au cœur de la croissance. Le Groupe doit s’engager dans une politique RH socialement ambitieuse afin d’attirer et de fidéliser des jeunes talents déjà très sollicités.

Suspension de la renégociation Télétravail

Suspension de la renégociation Télétravail Lors de la 10ème séance de renégociation qui a eu lieu le 24 mai 2022, la direction a déclaré qu’elle n’avait pas mandat pour revaloriser les montants de l’indemnité télétravail. FOCom a exprimé son indignation quant au refus de négocier ce point, ainsi que la prise en compte insuffisante des améliorations demandées. L’ensemble des Organisations Syndicales a adressé un premier courrier à la directrice générale d’Orange. La réponse confirme sa volonté de ne négocier que « des dispositifs non monétaires ». La direction s’entête également à limiter le plus souvent l’accès au télétravail 2 jours par semaine (8 jours mensuels) au lieu de 3 comme le permet l’accord actuel, ce que nous dénonçons vivement. Devant cette obstination et ce manque de considération de l’intérêt des salariés, les organisations syndicales ont donc décidé d’adresser un second courrier à Christel Heydemann et de suspendre leur participation à cette négociation. La non-signature d’un avenant impliquerait qu’Orange n’a pas su faire évoluer un accord qui date d’il y a 5 ans, contrairement aux autres accords d’entreprises récents et mieux disants sur le sujet Télétravail.

Nous sommes maintenant dans l’attente d’une réponse, que nous espérons favorable, et exigeons la restauration d’un dialogue social loyal et serein, indispensable à la bonne conduite de toute négociation.

Lire  le courrier de réponse de la direction au 1er courrier intersyndical

Lire le deuxième courrier intersyndical du 8 juin

La transition écologique dans le monde du travail

Transition écologiqueLa crise sanitaire a été un facteur d’accélération de la transformation numérique des entreprises. Recours accru au télétravail, plateformes digitales, organisation à distance des réunions, …, autant de pratiques qui sont amenées à se pérenniser et se développer. L’explosion du volume mondial de la production de données numériques et l’essor des nouveaux outils technologiques génèrent une empreinte environnementale considérable.

Alors, comment allier transition numérique et transition écologique ? Et quels sont les impacts sur l’emploi et les conditions de travail ? Quoi qu’il en soit, une mobilisation importante de l’ensemble des acteurs du numérique est cruciale pour permettre de relever les défis du changement climatique.

[Lire notre Questions de fond de juin 2022]

IA : quels impacts pour nos métiers ?

IA et emploiDeepMind est une entreprise appartenant à Google, spécialisée dans l’Intelligence Artificielle. Elle a présenté sa nouvelle IA nommée Gato, capable d’effectuer plus de 600 tâches différentes en comparaison aux IA plus traditionnelles généralement spécialisées dans une tâche unique. La révolution qui s’annonce est différente de toutes les autres. L’intelligence artificielle va cognitivement entrer en compétition avec des humains. Et même si les conséquences sont encore très difficiles à mesurer, tout ce qui est automatisable risque à terme de l’être, quel que soit le secteur concerné. Ainsi on estime que 85 % des métiers exercés en 2030 n’existent pas encore. Un véritable défi pour Orange en matière de formation, de recrutement et d’attractivité des jeunes talents.

Combien d’emplois seront remplacés par l’Intelligence Artificielle, notamment dans les domaines du déploiement et de l’exploitation du réseau ou encore dans les technologies de l’information et de la communication ? Pour FOCom, l’entreprise doit se donner les moyens d’anticiper le monde du travail de demain, condition sine qua non pour sauvegarder sa compétitivité. Cela nécessite, entre autres, des investissements ambitieux dans la formation et le développement des compétences, un véritable accompagnement dans l’utilisation des outils digitaux mais aussi une meilleure reconnaissance du personnel, facteur clé de réussite des transformations à venir.