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Chiffres T1 2022 de l’ARCEP : l’échec confirmé d’une régulation idéologique

ARCEPL’ARCEP vient de publier les résultats de l’Observatoire du marché des communications électroniques du T1 2022. On y lit « Le revenu des opérateurs sur le marché final enregistre une croissance de + 3,2 % en un an au premier trimestre 2022 après + 2,5 % sur l’ensemble de l’année 2021. » et encore « Le revenu (…) progresse depuis un an de + 2 % à + 4 % selon les trimestres, après dix années de recul. ». L’ARCEP sous-entend que la santé économique du secteur s’améliore après 10 ans de massacre de l’hyper concurrence.

En réalité, on voit que la légère remontée des revenus des opérateurs ne compense pas, loin s’en faut, l’inflation et que cela se produit dans un contexte où les telcos ont dû consentir d’immenses investissements pour ne pas être déclassés dans la course à l’innovation. Cette reprise en trompe l’œil ne masque même pas l’incapacité du régulateur à apaiser la violence de la concurrence qui se traduit par une réduction rapide des emplois dans la filière et par une pression sans cesse croissante sur les personnels des opérateurs. Le consumérisme électoral de l’autorité, « indépendante » mais tout de même dirigée par des politiques, va-t-il enfin cesser ? Comme le demande FOCom, il faut en finir avec le dumping généralisé.

Renégociation Télétravail : le déni de la direction

renégociation télétravailDans le cadre de la renégociation de l’accord de 2017, FOCom a réclamé de nombreuses évolutions pour les salariés télétravailleurs, notamment la revalorisation de l’indemnité, ce qui n’a pas été fait depuis 5 ans. Nous avons également dénoncé le refus de nombreux DRH à renouveler les protocoles/avenants de 3 jours hebdomadaires, en les limitant à 2 jours, ce qui est inacceptable.
Lors de la dernière séance du 5 juillet, l’ensemble des Organisations Syndicales a rédigé une déclaration commune, demandant à l’entreprise de revoir ses positions. [Lire la déclaration conjointe des OS : FOCom, CFDT, CFE-CGC, CGT et SUD]

Après une suspension de séance, la direction a déclaré refuser définitivement ces propositions, visant pourtant à améliorer les conditions de travail des 45 000 télétravailleurs d’Orange et ce  en dépit d’un contexte inflationniste sans précédent. Sa responsabilité est donc directement engagée dans l’éventuel échec de cette renégociation. Dans ce cas, l’accord actuel, devenant moins disant que la plupart des accords signés dans d’autres entreprises, resterait en vigueur.
FOCom s’indigne de l’obstination de cette direction générale à piétiner les acquis et à sacrifier le bien-être et le pouvoir d’achat de ses salariés.

FOCom défend les offres aux salariés !

kiosque salariéLe bilan de l’accord relatif aux offres salariés a été présenté aux Organisations Syndicales le 29 juin. Une nouvelle interface du kiosque est en ligne depuis le 5 juillet avec la possibilité de donner son avis dans un champ libre prévu à cet effet, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. FOCom demande qu’un retour sur ce sondage soit présenté aux OS afin d’évaluer le niveau de satisfaction des salariés sur la qualité de l’offre qui leur est proposée. Dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat sans précédent, il est primordial d’offrir aux salariés une offre à la hauteur de leurs attentes. Quant à l’offre VOD, FOCom rappelle que le crédit de 120 € avait été mis en place suite à la suppression du « poste de sécurité FT » et de ses unités téléphoniques (accord du 11 juillet 2014). L’avenant du 26 avril 2018 a permis de reconduire jusqu’en 2021 les 120 € de VOD, qui rappelons-le, ont été prolongés à notre demande pour 2022.

Nous sommes la seule OS à renouveler pour la 2e année consécutive une demande de réouverture de la négociation portant sur cet accord. FOCom ne peut accepter que les offres salariés soient moins disantes et nivelées vers le bas et nous attendons de la direction une réponse favorable à cette demande.

Une feuille de route européenne pour l’IA

IA discriminationLes outils numériques reposent sur des algorithmes utilisés dans de nombreux domaines. De plus en plus sophistiqués, ils sont à la fois une source de progrès mais également de risques pour nos libertés. Lors de leur conception et leur déploiement, certaines dérives ont été relevées notamment en termes de discrimination comme des algorithmes avec des biais sexistes pour trier les CV. Le 3 mai, le parlement européen a adopté une résolution sur l’intelligence artificielle à l’ère du numérique. Le maillage législatif devrait se baser sur ses recommandations, l’objectif étant d’introduire des règles contraignantes pour les systèmes d’IA et ainsi répondre à des inquiétudes d’ordre éthique et juridique.

Pour FOCom, les avancées permises par ces technologies ne sauraient s’effectuer au détriment d’une partie de la population, ni au prix d’une surveillance généralisée, ce qui exige du pouvoir législatif européen une réglementation internationale favorisant l’innovation tout en respectant les droits fondamentaux, la vie privée et les principes démocratiques.