Focom-orange Site de la fédération FO Com Orange

Après six années de combat pour faire appliquer l’accord Reconnaissance des Compétences et des Qualifications par la direction, FOCom dénonce la fin de l’accord et ses conséquences pour les salariés.

Sans l’accord, fini les augmentations minimales garanties tout comme les modalités d’évaluation encadrées.

FOCom revendique l’ouverture d’une négociation sur la reconnaissance au travail et l’évolution professionnelle, des mesures reconnaissance négociées pour ne pas laisser carte blanche à la direction et un budget spécifique 2023 hors NAO.

[Lire notre tract]

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Le 16 février, la direction d’Orange a présenté son nouveau plan stratégique Lead the future qui repose sur quatre piliers “valoriser notre cœur de métier pour renforcer notre qualité de service, capitaliser sur les infrastructures dans les pays où le Groupe est présent, transformer Orange Business Services pour accélérer sur le segment entreprise et renforcer notre position dans la cybersécurité, et poursuivre la croissance en Afrique et Moyen-Orient ». Orange confirme également la poursuite du plan d’efficacité Scale up, dont l’objectif d’ici 2025 est d’économiser 600 millions d’euros supplémentaires.

Pour FOCom, les salariés supportent déjà quotidiennement les effets négatifs de ce plan, au travers notamment de transformations tous azimuts. La seule logique financière ne peut déterminer la stratégie d’Orange et être supportée par les salariés. Nous réaffirmons notre opposition à une politique de filialisation et de sous-traitance à outrance.

L’avenir du Groupe dépendra de sa capacité à recruter pour faire face au non-remplacement des départs (7 600 départs versus 6 100 pressentis) et ainsi répondre aux besoins essentiels en expertise et jeunes talents, notamment dans le domaine Innovation.

FOCom considère qu’il ne peut y avoir de performance économique sans performance sociale, et nous ne voyons aucun élément social dans cette stratégie. Et pourtant les salariés ont manifesté leurs attentes fortes en matière de reconnaissance, d’évolution professionnelle et de Qualité de Vie au Travail.

Les représentants FOCom sont mobilisés pour que leurs attentes soient prises en considération. 

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Le programme stratégique relatif à la décennie numérique 2030 est entré en vigueur. Dans les prochains jours, la Commission Européenne va lancer une consultation publique sur l’avenir des infrastructures de connectivité. Les attentes du secteur télécom en matière de réforme du financement des réseaux sont considérables et notamment concernant la contribution, indispensable, des plateformes. D’après l’ETNO (European Telecommunications Network Operators’ Association), en 2021, Facebook, Apple, Amazon, Microsoft et Netflix ont représenté à eux seuls 55 % du trafic en ligne sans contribuer financièrement au développement des réseaux alors que les opérateurs ont investi entre 36 et 40 milliards d’euros cette même année. A cela s’ajoute l’augmentation des prix de l’énergie et des équipements qui affecte les Telcos.

FOCom dénonce depuis longtemps la distorsion entre les investissements massifs dans les infrastructures supportés par les opérateurs et les profits réalisés, sans la moindre contribution, par les GAFAM. Le Groupe Orange doit faire face à des enjeux forts de compétitivité, ce qui nécessite de pouvoir renforcer les investissements, tant humains que financiers, notamment dans l’innovation et la R & D. Aussi, il devient indispensable qu’un cadre législatif et fiscal aboutisse enfin.

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Au regard des attentes importantes des salariés et du contexte socio-économique dégradé, FOCom a réaffirmé en déclaration préalable ses principales revendications salariales :

Une augmentation collective minimale de 9 %, l’attribution d’un 13^e mois, un budget d’égalité professionnelle de 1 % à minima, une revalorisation significative de l’indemnité télétravail, une prime ultramarine “vie chère”, le reversement du complément salarial des cadres fonctionnaires dans leur traitement indiciaire (pour leur retraite).

Les premières propositions de la direction, concernant les mesures d’augmentation collective sont insuffisantes :

• 1 200 € brut pour les non-cadres de droit privé dont le SGB est inférieur ou égal à 30K€ et 1 100 € pour ceux dont le SGB est supérieur à 30 K€,
• 950 € pour les cadres dont le SGB est inférieur à 38K€ et 850 € pour ceux dont le SGB est compris entre 38 K€ et 80K€.
• 500€ d’augmentation collective pour les salariés non-cadres fonctionnaires et une augmentation moyenne du GVT (Glissement Vieillissement Technicité) de 0,75 %.

Le budget pour les mesures mobilité/promotions/parcours professionnel de 0,40 %, est dérisoire, compte tenu du volume important de salariés en attente de ces mesures, tout comme celui en faveur de l’égalité professionnelle (0,10 % pour l’égalité salariale et 0,10 % pour l’évolution professionnelle des femmes).

Les négociateurs FOCom sont déterminés à obtenir des avancées pour l’ensemble des salariés. Vous avez des questions ou besoin d’un conseil en matière de rémunération ? Ecrivez-nous à monsalaire@fo-com.com.

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