La direction considère que la baisse de profitabilité d’Orange Business impose un plan de restructuration majeur associé à 643 suppressions de postes sur SCE.
Pour FOCom, ce projet vise surtout l’augmentation du ROCE (Return On Capital Employed) qui permet d’évaluer la performance financière d’une entreprise, et donc de mieux rétribuer les actionnaires ! Supprimer des emplois à SCE est une erreur sociale, économique et stratégique. Orange dilapide ainsi un potentiel ressources humaines, indispensable pour mener à bon terme le projet ambitieux d’Orange Business. Après l’effet de sidération de l’annonce des suppressions d’emplois, la majorité des salariés de SCE sont anxieux pour leur avenir.
Présenté le 1er juin au CSEC, ce nouveau modèle organisationnel intègre un Plan de Départ Volontaire. Selon la direction « Le plan de départ volontaire est fondé uniquement sur le volontariat. Si le nombre de salariés volontaires au départ est inférieur au nombre projeté, aucun licenciement contraint pour motif économique ne sera notifié dans le présent projet d’évolution du modèle organisationnel. Les salariés éligibles doivent être CDI de droit privé rattachés à SCE, occupant un poste concerné par le PDV. Ils doivent justifier d’une ancienneté Groupe effective de 7 ans minimum et d’un projet professionnel réaliste et réalisable, validé par l’Espace Information Conseil ». Considérant que ce projet est un Plan de Sauvegarde de l’Emploi déguisé, les élus FOCom du CSEC ont voté une expertise.
Afin d’éviter une crise sociale majeure, FOCom exige l’abandon des suppressions d’emplois et propose un autre projet social fondé sur le recrutement, la reconnaissance, l’amélioration des conditions de travail et la préservation de la santé et la sécurité. Nous alertons sur les risques psycho-sociaux et rappelons à la direction d’Orange sa responsabilité pénale vis-à-vis des personnels concernés.