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Coronavirus : indemnisation des salariés soumis à l’isolement

Un décret publié le 31 janvier 2020 accorde des indemnités journalières sans délai de carence aux personnes faisant l’objet d’une mesure d’isolement (du fait d’avoir été en contact avec une personne malade du coronavirus ou d’avoir séjourné dans une zone concernée par un foyer épidémique de ce virus et dans des conditions d’exposition de nature à transmettre cette maladie).
Les personnes non malades placées à l’isolement et les parents d’enfants en quarantaine ont donc droit à :
– jusqu’à 20 jours d’indemnités
– des indemnités dès le 1er jour d’arrêt
sans obligation de remplir les conditions que doit normalement remplir un salarié pour être indemnisé en cas d’arrêt de travail, à condition que l’avis d’arrêt de travail soit délivré par le médecin de l’Agence régionale de santé (ARS) et non par le médecin traitant.

La direction d’Orange a annoncé qu’à compter du 28 février, quel que soit le pays :
– l’ensemble des voyages professionnels, même au sein du pays,
– ainsi que toutes les manifestations (séminaires, conventions, salons..) organisés par Orange ou auxquels participe Orange,
doivent être reportés ou annulés jusqu’au 31 mars.
Tout retour professionnel ou personnel de :
– Chine
– Hong-Kong
– Macao
– Taiwan
– Singapour
– Corée du sud
– Italie
– Iran
est soumis à une quarantaine en télétravail (ou à une autorisation d’absence rémunérée si télétravail impossible).

Formation 2025 : et voilà maintenant la FEST !

Le plan stratégique « Engage 2025 » a prévu de consacrer 1,5 Md € à la formation d’ici 2025.

L’objectif est de répondre à la digitalisation qui est en train de bouleverser l’entreprise à un rythme jamais vu jusqu’à présent, de renforcer son expertise en doublant en cinq ans le nombre de ses experts en technologies (le groupe en veut 20.000) et d’accompagner les salariés dans la perspective d’évoluer : « Ils doivent intégrer les usages des technologies qui sont au cœur de la data, de l’IA ou de la cybersécurité, et développer leurs compétences humaines, sociales relationnelles, adaptatives », précise la DRH.

On demande donc aux salariés un colossal effort de « mise à niveau » sachant que les deux tiers d’entre eux vont voir leur métier profondément transformé. Mais l’entreprise dite « apprenante » attend également de son personnel une véritable révolution dans les modes d’apprentissage. Ainsi la direction prévoit que le présentiel qui représentait 97% des formations en 2015 n’en représentera plus que 50% en 2025. Le digital occupera 30% d’entre elles et les nouvelles approches immersives 20%. Parmi ces dernières, figure « la formation en situation de travail (FEST) qui vise à se glisser dans le continuum du travail ». Selon Jean-Pierre Charon, directeur adjoint de la formation et du développement des compétences « il s’agit de partir de situations vécues dans l’entreprise comme une réunion sous l’œil d’un pair ou d’un formateur. C’est important que cet accompagnateur soit formé, qu’il ait de la bienveillance et une certaine séniorité. Ensuite, il débriefe sur les points à améliorer ».
Pour FOCom, la mise à niveau des compétences ajoutée à l’adaptation aux nouvelles méthodes d’apprentissage constitue une double exigence extrêmement ambitieuse voire, dans bien des cas sans doute, irréaliste. Rappelant que l’humain doit primer sur tout autre objectif, nous mettons la direction en garde contre ce qui pourrait être ressenti comme une injonction à évoluer, source de stress et d’insécurisation. Et, comme tout projet, ce chantier très ambitieux ayant d’énormes impacts humains doit être présenté et discuté dans les instances (information-consultation au CSEC et dans les CSEE). Outre les garde-fous nécessaires pour adapter les formations aux besoins des salariés (et non l’inverse), nous exigeons en particulier que toutes les compétences acquises soient reconnues.

Élection du représentant des salariés actionnaires au CA : du 3 au 7 février, votez Marc Maouche et Saïda Merini

Suite au premier tour de l’élection du représentant des salariés actionnaires au CA d’Orange (voir notre article du 15 janvier) qui n’a pas dégagé de candidat majoritaire un second tour est organisé du 3 au 7 février 2020.
Les 3 candidatures qualifiées sont celles qui ont obtenu plus de 5% au premier tour, c’est-à-dire :
– Marc Maouche et Saïda Merini de l’AASGO, soutenus par FOCom
– la candidature CGC
– et la candidature CFDT
FOCom soutient la candidature de l’AASGO, Association Actionnariat Salarié Groupe Orange, exclusivement dédiée à la défense des intérêts des porteurs de parts.
Du fait des choix faits par la direction, à la demande de la CGC et de la CFDT, 51.000 retraités et anciens salariés sont cette fois-ci exclus du vote. L’AASGO conteste cette décision en justice avec notre soutien. C’est aussi pour défendre le droit de nos collègues retraités que nous soutenons l’AASGO.

Pour défendre vos intérêts au CA…

– pour des plans annuels d’actions gratuites pour tous, et pas seulement pour les dirigeants qui bénéficient du LTIP
– pour des offres réservées au personnel (ORP) fortement abondées par l’entreprise, comme le permet la loi
– pour que nous progressions rapidement vers les 10% de l’entreprise dans les mains des salariés, comme l’avait évoqué (mais apparemment oublié) notre PDG Stéphane Richard
– pour un dividende majoré de 10% pour les salariés actionnaires
– pour porter une vision stratégique de long terme pour Orange face aux spéculateurs et aux fonds de pensions prédateurs
votez pour Marc Maouche et Saïda Merini.

Élection du représentant des salariés actionnaires au CA d’Orange Engagez-vous en faveur de la démocratie actionnariale, votez pour Marc Maouche et Saïda Merini, candidats de l’AASGO !

L’élection du représentant des salariés actionnaires au CA aura lieu par vote électronique du 20 au 24 janvier, avec un 2nd tour probable du 3 au 7 février. FOCom soutient la candidature de l’AASGO, Association Actionnariat Salarié Groupe Orange. C’est la seule candidature d’une association exclusivement dédiée à la défense des intérêts des porteurs de parts. Depuis 1997, elle met son expertise et son expérience au service des 130.000 actionnaires salariés et anciens salariés d’Orange. Ainsi l’AASGO défend le principe démocratique qui veut que chaque porteur de parts puisse voter et prendre part aux décisions. Du fait des choix faits par la direction, à la demande de la CGC et de la CFDT, 51.000 retraités et anciens salariés sont cette fois-ci exclus du vote. L’AASGO conteste cette décision en justice avec notre soutien.
aasgo-chiffre-cles5Défendre vos intérêts au CA
– pour des plans annuels d’actions gratuites pour tous, et pas seulement pour les dirigeants qui bénéficient du LTIP
– pour des offres réservées au personnel (ORP) fortement abondées par l’entreprise, comme le permet la loi
– pour que nous progressions rapidement vers les 10% de l’entreprise dans les mains des salariés, comme l’avait évoqué (mais apparemment oublié) notre PDG Stéphane Richard
– pour un dividende majoré de 10% pour les salariés actionnaires
– pour porter une vision stratégique de long terme pour Orange face aux spéculateurs et aux fonds de pensions prédateurs.
Votez pour Marc Maouche et Saïda Merini, candidats de l’AASGO !