Le dispositif d’accompagnement des salariés qui ont des enfants de moins de 16 ans pour la période du 11 mai au 2 juin est paru sur anoo.
FOCom réaffirme son opposition à ce dispositif dit « 2 + 3 ». Il est particulièrement injuste puisqu’il impose de poser des jours de congés à des salariés en situation difficile, souvent des parents isolés, majoritairement des femmes. Dans de nombreux cas, ces salariés ont déjà été contraints de poser les 3 ou 6 JTL imposés. Leur solde de jours est réduit et ils sont très inquiets pour l’avenir. Si on en est à des mesures aussi pénalisantes maintenant, qu’en sera-t-il après le 2 juin ?
En complément de cette mesure, il est indiqué dans le document mis sur anoo, que ces personnels peuvent demander à être mis en chômage partiel. S’ils veulent échapper à cette mesure injuste, ils n’ont donc comme alternative, qu’une mesure encore plus pénalisante. C’est inacceptable pour FOCom.
Interpellée dans une réunion d’échange avec les organisations syndicales, la direction a indiqué être « obligée » de traiter ainsi le sujet car « le chômage partiel est de droit ». Le chômage partiel est un dispositif à la main des entreprises et non des salariés. C’est donc toujours l’employeur qui demande le chômage partiel. Et en l’occurrence c’est l’entreprise qui met les salariés concernés dans une situation intenable et qui donc les pousse au chômage partiel. Or le recours au chômage partiel à Orange est en rupture avec l’engagement de notre PDG :
- de ne pas recourir au chômage partiel
- de maintien le pouvoir d’achat de tous les salariés
- de ne pas faire appel à la solidarité nationale.
FOCom exige que la direction :
- renonce à tout chômage partiel pour quelque salarié que ce soit, quelle que soit sa situation ;
- applique pour les salariés qui ont des enfants de moins de 16 ans qui ne vont pas pouvoir reprendre l’école, le même dispositif que pour les salariés en situation de vulnérabilité à savoir : ne pas se rendre sur le lieu de travail tout en étant rémunérés normalement.