Contrairement à ce que nous avions compris des propos de Fabienne Dulac, il semblerait que l’équipement des télétravailleurs, notamment en siège ergonomique, n’aille pas de soi dès lors que le salarié en exprime le besoin. Il lui serait exigé un certificat médical.
Or l’accord télétravail est très explicite : « L’entreprise met à disposition du télétravailleur qui le souhaite un meuble de bureau, un caisson de rangement fermant à clé et un siège ergonomique » (art.7-5). En aucun cas l’attribution de siège nécessite la prescription du médecin du travail. Une telle prescription n’est exigible que pour des pathologies particulières nécessitant une forme de siège particulier.
Pour FOCom, c’est un très mauvais calcul de faire freiner l’équipement des travailleurs à domicile : pour la santé des salariés comme pour l’entreprise. Celle-ci doit assurer la santé et la sécurité de ses salariés. Et au final, la multiplication des TMS (troubles musculo-squelettiques) et des maux de dos lui coûteront beaucoup plus cher.