Le projet DTSI Demain s’inscrit dans le plan Engage 2025 et son programme d’économies drastiques Scale Up. Il déploie l’automatisation dans tous les domaines et prétend « à la simplification des chaines de décisions pour gagner en réactivité et en agilité ». En fait, tout en maintenant la trajectoire de la GPEC actuelle, il adapte les activités aux pertes d’effectifs constantes avec l’objectif permanent de nouveaux gains de productivité. C’est aussi pour l’entreprise un moyen de s’adapter au contexte économique de la fin du cuivre détenu à 100 % par Orange sachant que l’entreprise ne sera plus présente qu’à 60 % en moyenne sur le réseau Fibre. Sept directions sont créées pour les domaines SI, Réseaux, Services, Cloud, Poste de travail, Pilotage de l’intervention, Supervision et Sécurité. Les salariés contestent la perte de leurs collectifs, le peu de moyens affectés à leur montée en compétence et les impacts sur leur avenir professionnel. Le risque d’appauvrissement de la fonction de management et le flou entourant la transition sont également sources de perte de sens et de RPS.
FOCom dénonce une charge de travail accrue et qui va encore s’aggraver avec la baisse des effectifs et l’externalisation des projets jugés « moins prioritaires » par l’entreprise. L’adaptation de l’organisation au contexte économique ne doit pas se faire à Orange au détriment des salariés, de leurs conditions de travail et/ou de la charge de travail. Nous revendiquons de réels moyens pour accompagner cette transition et des actions fortes pour identifier et prévenir les RPS liés à la surcharge de travail, aux sous-effectifs et aussi aux nombreuses transformations à venir. Nous demandons un suivi de la mise en œuvre, un budget d’accompagnement à la hauteur des ambitions de ce projet et des recrutements dans les équipes déjà en forte tension.