L’intervention que nous allons faire vaut vraiment le principe d’une alerte sur la santé physique et mentale des salariés !
Tout d’abord nous regrettons qu’il ait fallu attendre novembre 2017 pour voir arriver un crash program sur ce dossier. Pour FOCom, ce n’est pas faute d’avoir alerté la direction par l’intermédiaire de TOUTES les instances DP, DS, CE, CCUES, CHSCT et CNSHSCT sur la nécessité de mettre en place des actions.
Suite pétition Delivery : compte-rendu d’audience à la Direction
Une délégation de FOCom a été reçue le 28 mars par la Direction Entreprise France pour porter les 636 signatures de la pétition « Delivery ça suffit » demandant des mesures d’urgence face à une situation très tendue sur le terrain. La Direction a reconnu les difficultés rencontrées tant par les clients que par les salariés, difficultés impactant DEF, OWF, la DGC, les UIs et les UPR. Elle a admis que son « crash program » qui n’a pas encore donné les résultats escomptés. Loin s’en faut puisqu’elle n’attend pas d’améliorations perceptibles sur le terrain avant juin ! Pourtant elle affirme que le sujet est prioritaire pour le COMEX qui entend « ne rien lâcher ». A notre exigence de recrutements, la Direction s’en tient au nombre déjà décidé, indiquant toutefois ne pas avoir de problématique de budget pour en réaliser de nouveaux en cas de besoins remontés par les unités. Concernant notre demande de prime reconnaissant la pénibilité liée à Delivery, à ce stade elle oppose un refus. Sur la question de la surcharge de travail, il nous est répondu que c’est à la main du management local mais que le code du travail et les accords vie privée-vie professionnelle doivent être respectés. Enfin, la Direction nous annonce qu’il est créé le 3 avril une cellule de soutien nationale des Responsables d’Affaires Clients.
La délégation FOCom a averti qu’elle rendrait compte au personnel et l’accompagnerait dans les suites qu’il entendra donner.
UI en fusion (suite)
Si les UI sont au coeur de la stratégie 2020, pourquoi sont-elles si mal traitées par l’entreprise ? La direction a ainsi fait le choix très préjudiciable de déformer leurs pratiques pour s’adapter à la pénurie, voire à l’absence de salariés en interne. La Direction doit nous entendre et tenir compte de nos revendications.
- Les ingrédients de l’entreprise : plus d’activités, moins d’effectifs, plus de sous-traitance !
- A chacun sa cuisine
Lire le tract : UI en fusion (suite)
Delivery : la Direction doit nous entendre
656 sur les 950 personnes concernées par Delivery ont d’ores et déjà signé la pétition lancée par FOCom pour exiger des mesures d’urgence face à la dégradation des conditions de travail, au manque de moyens et de reconnaissance et aux difficultés liées à la désorganisation des services… Toutes choses qui touchent aussi bien les UI que les AE. Nous avons demandé à la Direction de nous recevoir d’urgence. Nous vous tiendrons informés au fil de l’eau.
Delivery met le feu
La grève a été massivement suivie ce 6 février au département Delivery de l’AEOA.
Les conditions de travail se sont considérablement dégradées dans les services concernés par la mise en oeuvre de Delivery. À chaque occasion, FOCom a alerté la Direction et exigé le déblocage de moyens en termes d’emplois mais aussi de reconnaissance. Devant la pression, la Direction a déclenché en novembre un « crash program » ce qui revenait à reconnaître l’ampleur des problèmes. Elle a promis des recrutements. Ceux-ci sont en nombre insuffisant et tardent trop à venir, sachant qu’il faut un an de montée en compétences pour rendre les futures recrues totalement opérationnelles. Nous sommes donc encore loin de la sortie du tunnel et les conditions de travail continuent à se détériorer ! Dans cette situation extrêmement tendue dont les salariés font les frais, la Direction doit lâcher immédiatement :
– des recrutements en nombre suffisant ;
– un accompagnement financier spécifique pour tous les acteurs impactés par les difficultés de mise en œuvre de Delivery et Compliance ;
– la suppression des disparités de classification pour un même travail (ex. : collègues en D assurant les tâches des RAC 3 positionnés au minimum en Dbis ou soutiens Delivery qui sont encore en D) ;
– la reconnaissance de la multi-compétence liée à Delivery, en favorisant toutes les solutions telles que les parcours qualifiants permettant à des RAC2 multi-compétents de devenir RAC3.
Et nous attendons toujours :
– un SI performant, ergonomique et simplifié
– une meilleure réactivité dans la mise en place des plans de formation en particulier pour les nouveaux arrivants
– une meilleure communication des actions entreprises pour améliorer véritablement le quotidien des équipes.