Le président de l’ARCEP, Sébastien Soriano, a de la suite dans les idées. Lorsqu’il était directeur de cabinet de la ministre du numérique Fleur Pellerin, il a commis le plan de déploiement du Très Haut Débit, le plus inepte de tout le monde occidental. Il a donné les clefs du déploiement aux politiques locaux avec le grand succès qu’on connait (les RIP, la balkanisation des réseaux, la fracture et l’inégalité des territoires, les retards, les monstrueux surcoûts, etc…) Aujourd’hui, en difficulté pour justifier sa régulation aussi pertinente que son action de dircab, il se tourne à nouveau vers les politiques. Mercredi 18 septembre à Marcq en Bareul, il a fait un plaidoyer contre Orange largement relayé par la presse. Comment justifier d’attaquer l’opérateur qui investit le plus massivement pour déployer les réseaux ? Facile, il suffit de dire que cela ne va pas assez vite et de prendre à témoin les élus dont les administrés sont évidemment demandeurs du déploiement le plus rapide possible. Après avoir organisé la gabegie, Sébastien Soriano en rend Orange responsable.
Mais rassurez-vous, pendant ce temps-là les GAFAM se frottent les mains…