Le climat social se durcit et certaines négociations essentielles pour les droits des salariés sont repoussées à la fin du 1er semestre. Nous avons donc décidé d’interpeller Stéphane Richard par une lettre ouverte dont vous trouverez le contenu dans le tract ci-joint.
Nous revendiquons des emplois !
Depuis 2012, l’entreprise aura supprimé plus de 40% de ses effectifs. Entre 2020 et 2022, la direction annonce qu’il y aura encore environ 7000 ETPCDI en moins. L’hémorragie continue avec l’accentuation de la sous-traitance et des filialisations. De l’aveu même de l’entreprise, depuis des années, il manque constamment 3.000 ETPCDI pour faire face aux besoins. En 4 mois, par un curieux tour de passe-passe, la direction annonce maintenant que ce n’est plus le cas. FOCom dénonce cette politique qui dégrade les conditions de travail et la qualité de service. L’entreprise indique que la pression va entre autres se porter, à Orange France, sur les Agences Distribution, la Relation Client Grand Public et les activités transverses. FOCom exprime ses vives inquiétudes face à une telle politique de l’emploi et à ses conséquences sur les conditions de travail. Nous réaffirmons notre exigence de conserver et de (ré)internaliser l’ensemble de nos activités et nous contestons le transfert de nos boutiques à la GDT dont la convention collective, les salaires et parts variables sont moins-disants. Orange doit recruter massivement en CDI pour faire face aux objectifs et aux enjeux stratégiques.
Nous attendons également une vraie reconnaissance largement méritée par les personnels d’Orange. Ils ont dû s’adapter rapidement à de nouvelles façons de travailler, parfois avec de lourdes contraintes et continuent à relever ce défi avec une implication sans faille. Pour FOCom, la négociation salariale 2021 doit démarrer au plus vite et l’entreprise a le devoir de récompenser ses personnels par une augmentation salariale et une reconnaissance à la hauteur des résultats qu’ils ont obtenus.