Précaires ? Sans aucun doute. Mal payés ? Indiscutablement. Et pourtant encore trop coûteux pour le gouvernement, qui entend supprimer 166 000 des contrats dits « aidés » parce que financés en partie par l’État. Une mesure qui non seulement ôte le pain de la bouche à autant de salariés déjà en grande difficulté, mais aussi met en péril le bon fonctionnement des écoles, des collectivités territoriales, des hôpitaux, des Ehpad, des services médiaux-sociaux, des associations… FO revendique le maintien de tous ces contrats et leur évolution en emplois de qualité. D’autant que la fin des contrats aidés s’ajoute à la poursuite de la baisse des dotations de l’État et à la suppression de la taxe d’habitation pour assécher le territoire.