En 2014 les emplois directs des opérateurs ont diminué de 3 200 pour tomber à 122 000. Ce chiffre ne prend en compte ni les distributeurs, ni les entreprises prestataires de services (consultants, sociétés d’études, centres d’appels), ni les équipementiers. L’investissement a également chuté de 3,5%, il est estimé à 6,9 milliards d’euros. Les revenus sont en recul de 3,4% à 36,8 milliards d’euros hors taxes. En cause principalement, outre les nombreux plans de restructuration : les prix dans le mobile en baisse de 10 % en 2014 après une chute de 26,3 % en 2013. Depuis l’irruption, en 2012, de Free sur le marché avec ses tarifs sacrifiés, cela représente environ 6 ou 7 milliards. Aucun secteur industriel n’a connu un recul de ses prix de 40 % en trois ans ! Une aberration quand on connaît l’effort demandé dans le même temps à ce secteur en termes d’investissement, en particulier dans le très haut débit et l’innovation (chiffres publiés par l’Arcep le 28 mai).