Les télétravailleurs doivent, selon l’accord interprofessionnel de 2005, « bénéficier des mêmes droits et avantages légaux et conventionnels que ceux applicables aux salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise ». L’URSSAF rappelle que l’employeur participant aux frais de repas de ses salariés par l’intermédiaire de titres restaurants doit maintenir cet avantage en cas de télétravail. FOCom réclame que les télétravailleurs d’Orange bénéficient des chèques déjeuner (voir notamment notre brève du 23 avril). La Direction annonce l’ouverture d’une négociation le 17 novembre pour revoir l’accord signé le 17 mai 2013. Nous ne manquerons pas de dénoncer à nouveau certaines déviances d’application de l’accord actuel sur le terrain : définition de critères « locaux » d’octroi pour justifier les refus, inégalité de traitement selon les établissements, pression pour des changements d’horaires, etc. Ce sera également l’occasion de discuter d’un certain nombre de clauses qui doivent évoluer (comme les conditions liées à la digitalisation ainsi qu’ un suivi de l’accord au plus près des établissements) ou être réévaluées (comme le montant forfaitaire annuel compensant les frais liés au travail à domicile, qui est aujourd’hui de 100€).