Syndicats et patronat n’ont pas réussi à se mettre d’accord en juin comme ils s’y étaient engagés pour sauver les régimes de retraites complémentaires Agirc et Arrco dont les réserves tendent à s’épuiser notamment suite à la crise. Lundi, ils ont fait le constat de «positions trop éloignées» et décidé de poursuivre la négociation à la rentrée. Le Medef refuse d’augmenter les cotisations, comme le préconise FO, et s’obstine à exiger une décote dégressive et temporaire sur les pensions pour les départs avant 65 ans. Les retraites complémentaires doivent être sauvées et ne peuvent être le prétexte de remettre en question le régime des retraites ou les droits des actifs et retraités.