Menacée de disparition, la Fédération Française des Télécoms a été sauvée in extremis… sans Free et avec un budget divisé par deux. FOCom se félicite de la continuation de la FFT car elle partage le diagnostic de son nouveau président Didier Casas, secrétaire général de Bouygues Telecom : “Les télécoms sont aujourd’hui un maillon indispensable du numérique et de l’économie du pays. La filière investit environ 7 milliards d’euros par an, soit l’équivalent de 11 viaducs de Millau ou de 200 rames de TGV ! Nous faisons travailler directement et indirectement plusieurs centaines de milliers de salariés. Et la plupart de ces emplois ne sont pas délocalisables. Chaque euro investi par les télécoms rapporte 6 euros de PIB et 3 euros de recettes fiscales et sociales. C’est pourquoi nous souhaitons être davantage entendus par nos différents partenaires et par les pouvoirs publics.” Pour FOCom c’est une bonne chose qu’il existe un organisme regroupant les opérateurs nationaux et ayant l’objectif de défendre, au-delà de la concurrence qui existe entre eux, le secteur des Télécoms. Ainsi qu’il l’a déjà fait avec Pierre Louette en dénonçant l’asymétrie fiscale dont bénéficient les OTT en Europe.