Bien avant la crise sanitaire et l’explosion du télétravail, la tendance à l’hyperconnexion était déjà marquée. Depuis, cela s’est considérablement accentué avec des conséquences sur la santé psychologique. Au niveau de l’autonomie, la connexion permet plus de flexibilité mais génère une pression accrue et une surcharge mentale. La productivité est favorisée grâce à un accès plus rapide aux informations mais les interruptions sont fréquentes. Enfin, même si la connexion facilite les interactions, elle est également source de sollicitations permanentes qui peuvent amener à des conflits. Face à l’hyperconnexion, faciliter le contrôle actif des personnels sur ces dispositifs en s’assurant, par exemple, qu’ils soient joignables par leurs collègues ou leurs clients sur des horaires choisis ou prévoir des plages d’indisponibilités, limiterait les impacts.
L’enjeu est de mieux encadrer la connexion aux outils numériques afin de permettre aux personnels de garder le contrôle sur leur utilisation. Chez Orange, le droit à la déconnexion est déjà reconnu dans l’accord sur l’équilibre vie privée – vie professionnelle du 5 mars 2010. Pour FOCom, le seul principe du droit à la déconnexion ne suffit pas. L’entreprise, garante de l’organisation du travail et de la santé, doit aller plus loin dans l’instauration des mesures et des outils pour assurer la déconnexion, et nous y veillerons.