Les États-Unis font pression sur les pays membres de l’Union européenne pour qu’ils ne s’équipent pas auprès d’Huawei pour leurs réseaux 5G. Les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déjà restreint l’accès à leurs marchés du groupe chinois. Washington met en garde les pays européens qui, en se fournissant auprès de lui, mettraient en danger la sécurité nationale des États-Unis comme la leur, Pékin étant suspectée d’utiliser ses infrastructures à des fins d’espionnage.
Alors qu’aucune preuve n’a jusqu’à présent été apportée pour étayer les soupçons et que le groupe a réfuté toutes ces accusations (ce qui ne signifie pas que le risque n’existe pas), un tel appel au boycott ressemble fort à une offensive commerciale pour déboulonner le premier équipementier télécoms mondial, qui pesait 93 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2017.