Alors que la loi prévoit une revalorisation des pensions de retraite calée sur l’inflation (autour de 1,6%), le Premier ministre annonce une hausse de 0,3% qui sera attribuée non pas en octobre mais trois mois plus tard au 1er janvier 2019 : toujours moins, toujours plus tard !
Cette opération fait suite à la hausse de 1,7 point de la CSG et à des années de non-revalorisation des pensions, la dernière remontant à 2013. Toutes les études le confirment : le pouvoir d’achat des retraités est en chute libre. La paupérisation des retraités n’est pas un accident de parcours, c’est une politique voulue et appliquée au nom des directives européennes d’austérité.
On peut se demander en quoi consistera le plan Pauvreté dont Madame Buzyn est chargée puisque manifestement le gouvernement ne combat pas la pauvreté, il l’organise !
Tout ceci ne peut que renforcer la colère des retraités qui se mobiliseront une nouvelle fois en octobre à l’appel de l’Union Confédérale des Retraités FO contre l’austérité, la pauvreté programmée et le mépris du gouvernement à l’égard des anciens.