L’INRS considère qu’au-delà de 30°C pour un salarié sédentaire et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque. Aucune indication de température n’est donnée dans le Code du travail au-delà de laquelle le salarié peut cesser son activité, néanmoins certaines dispositions sont consacrées à l’aménagement des locaux pour assurer des conditions de travail satisfaisantes.
En cas de forte chaleur, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela peut se traduire par la mise à disposition d’eau fraîche potable et notamment de bouteilles d’eau gratuites voire des boissons non alcoolisées fraîches (articles R2225-2 à R2225-4 du code du travail), la ventilation et l’aération des locaux (mise à disposition de ventilateurs en respectant les recommandations liées à la Covid-19), un aménagement des horaires ou des cadences de travail, une surveillance des températures et l’organisation de pauses supplémentaires. Le télétravail doit être privilégié lorsque cela est possible.
A noter aussi que si l’employeur ne prend pas de mesures suffisantes contre les risques liés à la chaleur, les salariés peuvent saisir l’inspecteur du travail ou le CSE qui évalueront si les situations justifient ou non l’adoption de mesures.