Monsieur O a reçu, le 14 janvier, une délégation de FO. Lors de cet échange, un tour d’horizon de la situation des télécoms a été réalisé. A cette occasion, nous avons rappelé les grands enjeux du secteur et la place primordiale que doit continuer à jouer Orange, regrettant les obstacles mis par le régulateur et les pouvoirs publics. Nous avons rappelé les conséquences catastrophiques de la politique d’hyper-concurrence, de la régulation déséquilibrée et incohérente, et de la gabegie du plan France Très Haut Débit. Sur ce dernier point, nous avons mis en évidence les déficiences du schéma des RIP. Ce que le gouvernement reconnaît implicitement puisqu’il a dû intervenir pour obliger certains départements à finaliser leur projet. De la même manière nous avons souligné l’importance de la 5G et la nécessité de protéger salariés et installations. Nous avons rappelé que le secteur des télécoms nourrit largement, par ses investissements, l’éco système numérique et qu’il faut laisser aux opérateurs une capacité d’investir, ce que le ministre paraît sous-estimer. Sur la question du service universel du fixe, dont la délégation à Orange se terminait fin 2020, le ministre convient du retard pris pour mettre en œuvre une nouvelle délégation. Afin de pallier cette déficience le gouvernement veut entrer en discussion avec Orange afin de financer le nécessaire (et très coûteux) entretien du cuivre qui doit assurer la continuité du service dans de bonnes conditions en attendant la fibre. Espérons que cessera l’injonction paradoxale enjoignant à l’opérateur historique de continuer le service tout en tuant le cuivre… sans qu’il en coûte un euro à l’Etat.