Lors de la réunion annuelle sur l’emploi du 1er octobre, les annonces de Stéphane Richard n’ont pas été à la hauteur de nos attentes. Avec 6805 recrutés en juin depuis début 2016, on atteindra les 7500 fin 2018, soit 500 de plus que prévu, le taux de remplacement des départs – qui était de 1 pour 3 – devrait passer à 45%. Loin des besoins. Il faudrait a minima remplacer TOUS les départs et créer des emplois supplémentaires dans les services sous tension comme les UI et les AD. Et dans les secteurs comme l’innovation porteurs d’avenir. Concernant la ré-internalisation que nous demandons, les actes générateurs de valeur et de différenciation (complexité d’activité), les activités de pilotage, de chargés d’affaires, de SAV et de service client expert ne seront pas sous traitées. En revanche, toutes les activités volumiques et l’intervention client simple resteront malheureusement sous traitées.
Par ailleurs nous n’avons pas obtenu, à ce stade, de réponse sur nos revendications largement légitimées par les bons résultats obtenus par Orange, à savoir :
– versement d’une prime pour tous avant la fin de l’année en reconnaissance des efforts réalisés,
– budget reconnaissance supplémentaire permettant la bonne mise en œuvre de l’accord RCQ,
– prise en charge de la cotisation retraite des temps partiels pour favoriser une utilisation plus importante du temps partiel par les hommes, peser sur les inégalités salariales et réduire les écarts de retraite entre les femmes et les hommes.