L’Agence des Participations de l’État (APE) déplore que les dividendes perçus par l’État actionnaires s’amenuisent : 2,8 Mds € en 2017 contre 3,5 l’an dernier et 5,6 en 2008. La baisse de 2017 s’explique par le repli des montants versés par EDF et par les cessions de titres (Engie, Renault). Pour les années précédentes, on se souvient de la hâte de l’État à brader les « bijoux de famille » même dans un contexte boursier défavorable. Ainsi les cessions de parts d’Orange n’ont presque rien rapporté et ont privé l’État de dividendes conséquents. Et, de plus, la décision d’introduire le 4ème opérateur a fait chuter la rentabilité d’Orange et divisé par deux le dividende. Ce sont bien les décisions des politiques en charge de l’intérêt général qui mettent en péril les revenus et le patrimoine public.