Selon « Challenges » du 25 février, alors que l’accord intergénérationnel et la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) vont être prochainement renégociés à Orange, la direction aurait pour « objectif de ramener la France d’ici à 2025 (74.000 salariés à fin 2020) sous les 50% de l’effectif mondial (133.000 personnes). » Que l’entreprise veuille réaliser une majorité de son chiffre d’affaires à l’étranger et y mettre plus de la moitié de ses emplois, pourquoi pas ? Ce que conteste énergiquement FOCom c’est l’hémorragie constante des effectifs du groupe, en France et à l’international. Ce que nous refusons c’est la réduction drastique des coûts salariaux et le recours massif à la sous-traitance. C’est une pression énorme sur les salariés en place victimes du déficit permanent entre les besoins et les emplois. Et maintenant nous dénonçons un discours « décomplexé » discriminatoire visant spécifiquement les plus âgés des fonctions support… pour commencer.
FOCom réaffirme son exigence d'(ré)internaliser l’ensemble de nos activités et de recruter massivement en CDI. Il y a des moyens pour le dividende (ce qui ne semble pas avoir beaucoup d’effet positif sur le cours de l’action !), il n’est pas déraisonnable d’investir dans ce qui produit la richesse, c’est-à-dire les salariés…